Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

dimanche 16 mars 2025

Diner chez David

 Bonjour à tous,

Diner chez le copain David, tout s'est bien bu :-)


Mention spéciale au Coteaux du Layon, Ogereau Saint Philibert 2016, très joli moelleux, au sucre mesuré, parfaitement équilibré par l'acidité, donnant une gourmandise addictive et surtout d'une grand pureté. Excellent 94 (17,5)

Le Meursault Germain 2020 se présente assez extrême. A l'ouverture, grosse réduction grillé, fumé, allumette (certaines adorent, pas moi), qui peine a s'estomper, un peu de citron, de fruit blanc. La bouche est ample, du volume, tarte citron surnage, finale avec beaucoup de fraicheur, voir vive. Trop réduit pour moi... Même le soir après 10H d'aération. B-TB 86 (14,5)

Le Gewurztraminer Tempé 2008, très élégant avec ses belles notes de rose séchée, et un fond moka/tourbé typique d'un Gw a maturité. Excellent 92 (17)

Le Pommard, Rebourgeon Mure Grands Epenots 2012 est un joli vin arrivant tranquillement a maturité avec son nez racé, framboise, note aubépine, amande, puis terre, humus, sur fond de cuir voir animal, bouche corpulente précise, souple et tendu a la fois, finale fraiche tonique et belle persistance    92 (17)

Le Côt (Malbec) VV 2019 de la Grange Tiphaine est aussi un joli vin aux reflets violacés, sur le fruit rouge, puis note bourgeon de cassis, feuille de cassis, pointe violette, fond noyau presque cacao. La bouche est robuste, tanins soyeux, de la fraicheur qui allonge et jolie persistance friande. Excellent 92 (16,5+)

Enfin, les vieux carignan (Lou Rougeos) du Mas Jullien 2021 se présente avec ce nez fleuri de violette, de pivoine, sur du cassis, de la myrtille, pointe végétal, garrigue, puis épice réglisse, fond cacao. Bouche charpentée, voir robuste, tanins fins, soyeux et finale fraiche, puissante et belle persistance Excellent 93 (17)

Puis ce WE de tournoi, on s'est fait plaisir :


Riesling, Schlumberger Kitterle 2017 : Issu de l'achat domaine (celle récupéré en FAV sont KO ox). Jolie nez de pamplemousse, note léger tourbé, bouche droite fraiche, tendue, voir vive, délicat et fin, pamplemousse, puis tourbé, finale légère friandise, reine Claude, pamplemousse, tourbé. Excellent 93 (17)

Chablis, Domaine Droin 2015 :  Très joli nez classique, de fruit blanc, note mousseron, champignon, pointe citron, fond humus, puis terre, roche, coquille d'huitre. Bouche ample mais bien tendue, jolie matière, finale fraiche, presqu'acidulée et jolie persistance. Excellent 91-92 (16,5)

Chassagne-Montrachet, Morey Coffinet 2015 : Nez appétant, élégant, de fruit blanc, note chèvrefeuille, tarte citron, puis léger beurrée, brioche, fond amande, aubépine, massepain et fine réduction grillé. Bouche ample mais bien dessinée, droite, légère friandise, belle densité de matière précise au léger gras séducteur, c'est tonique et la finale est presque fraiche, ronde, friande car acidulée et longue persistance. Meilleur millésime de cette cuvée (sur 12 dans mon livre), Excellent 92 (16,5+), en 6 dégustations Moyenne 91,4 !


Gevrey-Chambertin, Rossignol Trapet Cherbaudes 2009 : Très joli nez, classe, friand, de framboise, note aubépine, amande, puis plus épicé, girofle, réglisse, pointe sous-bois, fond champignon, humus, tourbé. La bouche est corpulente, large à l'attaque, tout en rondeur séductrice, tanins concentrés, fins, soyeux, délicats, puis fraicheur acidulé, tonique, bien expressif, élégant, framboise, note aubépine, amande, puis sol, roche, terre, pointe épice, fond sous-bois, champignon, tourbé, puis début de cuir. La finale est acidulée, fraiche, très friande, et belle persistance, élégante. Excellent 93-94 (17,5)

Pinot noir, Ginglinger Rocailles 2018 :  A 24H Un nez plus bordelais que bourguignon, cassis, puis cerise, légère myrtille, note épice réglisse, puis presque boite à cigare, pointe tabac puis graphite, fond amande, noyau, terre, roche. Bouche corpulente voir charpentée, droite, en longueur, fraiche, tanins soyeux, sur la cerise, puis la groseille, c'est acidulé, note épice réglisse, puis boite a cigare, pointe tabac, fond amande, roche. Finale fraiche, acidulée et jolie persistance mais un peu mat comme un Bordeaux. Excellent 93 (17)

Amicalement, Matthieu

dimanche 9 mars 2025

Diner Julien et WE : Mouton Rothschild 67, Batard Montrachet 85, Gevrey Leroy 72, Chambertin Clos Beze 12, Cote Rôtie, Volnay

 Bonjour à tous,

Diner chez Julien avec l'idée de boire quelques vieilleries :-)


Batard Montrachet Pierre Andre 1985 : Nez légèrement ox, bouche ample du volume, du gras mais de l'énergie, jolie finale puissante un oeu ox, caramel quand même.

Saint-Julien, Chateau Leoville poyferre 2000 : Très beau nez complet, friand, profond, cassis, note bois précieux, cèdre, santal, puis plus réglissé, pointe poivron rouge grillé puis graphie, cendre, fond fumé, tabac puis sous-bois, tourbé et début champignon. Bouche charpentée, du volume, tanins dense, soyeux, c'est proofjnd et friand, plein et belle finale presque fraiche, puissante et longue persistance. Très beau vin Excellent 94 (17,5)

Pauillac, Chateau Mouton Rothschild 1967 : Nez encore bien vivant, très classique, cassis, note tabac, boite à cigare, pointe graphite, cendre, âtre, fond champignon, cèpe, sous-bois, humus et léger cuir. La bouche est sur la pente descendante, juste charnue, tanins ronds mais qui peinent un peu a exister, c'est un peu fluide, et raide, finale fraiche courte mais classe. Excellent 91 (16,5)

Chambertin Clos de Beze, Bart 2012 : Nez appétant sur la framboise, la groseille, note fumé ouverture, puis très épice clou de girofle classe, pointe humus champignon à 6H, fond léger moka, et début cuir. La bouche est corpulente, tanins soyeux, c'est fin et délicat, de la fraicheur tonique juste enrobée, finale fraiche tonique et jolie persistance. Excellent 93-94 (17-17,5)

Gevrey Chambertin, Leroy Cazetiers 1972 : Très beau nez, classe, framboise, note tabac blond puis épice, pointe de cuir, fond cèpe, sous-bois, presque truffe, tourbe. Bouche fraiche, charnue, plus beaucoup de matière, mais surtout pointe bouchon serpillères... 

Et ce WE 2 Côtes Rotie mais pas le même plaisir :

Cote Rôtie, Guigal Ampuis 2005 : Cette bouteille a perdu sa gourmandise de jeunesse mais n’a pas gagne en complexité et se présente assez dure/raide et alcooleuse en finale. TB 89 (15,5)

Cote Rôtie, Rostaing Ampodium 2017 : Joli nez de cassis, note floral violette pointe poivre, fond bacon grillé et léger moka. La bouche est corpulente, fraiche et tonique, équilibrée, légère friandise, jolie finale fraiche et pleine. Excellent 92 (16,5+)

Volnay, Buisson Charles Santenots 2009 :  Tout juste ouvert en sortie de cave, un nez assez mutique, qui s'ouvrira un oeu avec l'aération et le réchauffement sur le fruit noir, note épice réglisse, puis graphite, fond de cuir, c'est très sérieux. Bouche droite, profonde, avec une finale puissante, profonde, c'est assez austère et peu expressif. Probablement pivert trop froid et bu trop vite car la précédente était très belle... Bien-TB 88 (15).

Amicalement, Matthieu

dimanche 2 mars 2025

WE anniversaire : Chevalerie 2005, Chapelle Chambertin, Chambolle Veroilles, Riesling Eichberg Ginglinger

 Bonjour à tous,

En famille, on ne se laisse pas abattre...

Bourgueil, Domaine de la Chevalerie (Chevalerie) 2005 : Un nez encore jeune à l'ouverture, classe, friand, sur le coulis de fruit rouge, fraise, framboise, cerise, note graphite, encre puis épice boite a cigare, pointe viande rotie, fumé, fond presque cacao et fumé puis à 2H très cuir, classe c'est sérieux, profond sans être austère. La bouche est charpentée, voir robuste, de la structure, des tanins soyeux qui enrobent, jolie densité, c'est profond et friand, sur le coulis fruit rouge, acidulé, note graphite, âtre, cendre, puis plus boite a cigare, pointe viande rotie/fumé, fond fumé, puis très cuir. La finale est puissante, presque fraiche, belle empreinte soyeuse et longue persistance classe et friande. C'est Très bon et encore jeune, gros potentiel. Excellent Exceptionnel 94-95 (17,5-18) dans un style sérieux, séveux et profond.

Chambolle Musigny, Bart Les Véroilles 2018 : Un nez expressif, joyeux, de framboise, de gelée de groseille, note fleurie, pivoine puis plus fraiche ronce, sous-bois, pointe épice girofle, fond noyau, léger moka, et fumé. La bouche est corpulente, large à l'attaque puis droite, jolis tanins fins et soyeux, c'est friand, acidulé, sur la framboise, la groseille, note floral pivoine, voir patchouli, pointe épice, fond léger moka friand. La finale est fraiche, tonique, centré et jolie persistance. Excellent 93 (17)

Chapelle Chambertin, Rossignol Trapet 2012 : A 12H, un nez élégant d'autant que la légère reduc fumé s'est évaporé, sur la framboise, note d'épice, réglisse, aux accents mentholés presque, puis plus amande, aubépine, pointe sous-bois, humus, champignon noble, fond fumé et léger cacao et début de cuir. La bouche est charpentée, droite, profonde, tanins fins, précis et soyeux, c'est long, léger acidulé friand, sur la framboise, la groseille, note épice réglisse, pointe plus fleurie, pivoine, puis aubépine fond léger moka, cuir et fumé. La finale est fraiche, tonique, profonde, acidulé a souhait, ce côte friand qui fait passer en douceur le sérieux du cru,  et belle persistance. Excellent 94 (17,5)

Riesling, Paul Ginglinger Eichberg 2004 : A l'ouverture, déjà, superbe couleur or, un nez démoniaque, d'agrume, pamplemousse, pomelos, léger compoté, note tonique d'écorce d'orange, de mandarine, puis de coing rôti, pointe léger moka d'évolution, sur un fond d'amande torréfié, puis surtout tourbé, fumé, humus, complexe, friand et classe. La bouche est ample, gros volume en attaque, acidulé, matière dense au toucher soyeux, puis de la fraicheur, presque vif, tonique, sur le pamplemousse, le pomélos, noble amertume, le citron léger confit, note d'orange, de marmelade d'orange, pointe massepain, amande torréfié, fond tourbé, humus, fumé, grand classe. La finale est fraiche, acidulé, précise sur une amertume classe, et longue persistance, superbe. Juste magnifique. Exceptionnel 95 (18), j'adooorrre

Amicalement, Matthieu

dimanche 23 février 2025

Vins du WE : Gevrey Etelois Rossignol, Pommard Buisson Charles, Riesling Mann et Ginglinger, Côte Rôtie Guigal

Bonjour à tous,

Ce WE confirmation que 2022 est un sacré millésime Bourguignon (de mon goût) Tout y est, équilibre, densité, friandise et profondeur.... Un peu comme 2019, il ne sera pas facile de les différencier.


Riesling, Ginglinger Pfersigberg Hertacker 2015 : Un nez classe, friand, de prune, de reine claude, note agrume pomélos, pointe miel fleur d'oranger, fond terpénique léger, cire d'abeille puis tourbé à 24H. La bouche est droite, en longueur, tendue, jolie matière ronde qui enrobe, qui donne du confort, c'est délicat, fin, friand. La finale est fraiche, tonique, délicate et belle persistance friande. Excellent 93 (17)



Gevrey-Chambertin, Rossignol Trapet Etelois 2022 : Très beau nez, expressif, classe, de framboise, de cerise, bien mûr, juteux, note florale pivoine, puis aubépine, pointe épice girofle, fond léger moka, tonka torréfié. La bouche est ample à l'attaque, corpulente, hyper friande, tanins soyeux, fins, précis, une caresse, une forme de fraîcheur, c'est tonique, sur la framboise, puis la cerise, note florale, pivoine, voir violette, patchouli, pointe épice girofle, fond léger moka, tonka et humus, tourbe. La finale est fraiche, profonde, empreinte soyeuse, c'est tonique, plein, dense.... Niveau 1erC. Superbe 93 (17).


Pommard, Buisson Charles En Mareau 2022 : Un nez expressif, élégant, de mûre sauvage, de prune, de framboise, note amande torréfié, léger boisé, pointe floral aubépine, pivoine, fond humus, tourbé, très terrien, sol, roche presque salin. La bouche est charpentée, large à l'attaque, puis joli structure qui enrobe des tanins soyeux, c'est droit, long, de la profondeur aussi, c'est friand, sur la mûre, la framboise, note plus épicé puis très florale, pivoine, aubépine, pointe amande grillé sur un fond noyau, caroube, tonka, et ce coté terrien, humus, tourbé et salin. La finale est tonique, ample, saline, du volume, c'est tonique, presque puissant et belle persistance très friande et élégante. La aussi, c'est top, ca superforme, Sylvia adore... Excellent 92-93 (16,5-17)



Côte Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2016 :  Un nez de cassis, encire marqué de notes d'élevage un peu caramel, qui s'estompe à l'aération, pointe bourgeon de cassis, ronce, pointe épice poivre qui s'affirme à l'aération, fond noyau, léger moka puis cuir, classe . La bouche est corpulente, droite, fraiche, tanins un poil anguleux en finale, c'est frais sur le cassis, note épice réglisse puis poivre, puis boisé léger caramel qui s'estompe à 6H, pointe ronce, bourgeon de cassis, fond léger moka puis très cuir. La finale est fraiche, léger acidulé friand et persistance intéressante. Excellent 91+ (16,5)



Riesling, Albert Mann Cuvee Albert 2020 : Un nez très champignon à l'attaque, mousseron, assez chablisien, puis le citron, note pamplemousse, pointe iris, fond léger terpénique cire d'abeille. La bouche est tendue, droite, matière fine, c'est ciselé, friand sur la pomme, plutôt grany, puis le citron, note mousseron, champignon, un peu cave quand même, puis agrume, pomélos, fond terpénique, cire d'abeille. La finale est fraiche, tonique et persistance intéressante. Ce n'est pas d'une grande élégance, je trouve sur cette bouteille. Mieux goutté la précédente. TB 89 (15,5)

Amicalement, Matthieu

samedi 22 février 2025

Diner chez Fab : Latour, Chambolle Amoureuses, Chambertin Clos de Beze, Selosse Cote Faron, Hermitage Chapelle

 Bonjour à tous,

Diner chez Fab avec les copains pour fêter de se retrouver en 2025 :-)



Très beau Domaine Gauby, cuvée VV 2008, typique puisque identifié, sur le fruit jaune, note foin, herbe séchée, fond terpénique, cire d'abeille. Bouche droite, presque fraiche, belle matière ample, précise, c'est intense, jusque dans la finale presque puissante, tonique et jolie persistance. Excellent 93 (17)

Le blanc de l'Etna nous a bien baladé, en démarrant fruit blanc, note beurrée brioche, pointe tarte citron meringuée, fond à l'élevage maitrisé avec un petit grillé/fumé. La bouche est droite, tonique, plutôt délicate, matière dense, c'est centré et plutôt aérien avec une jolie intensité. Finale tonique et persistance friande. On sent une belle maitrise des élevages à la cave. Excellent 92 (16,5) Etna, Terre Nere 2022

Le Chablis Vaudesir 2011 de Patrick est limite Ox pour moi. Bouteille passée d'autant que j'en avais bu une très jolie il y a 2 ou 3 ans.

La Champagne Côte Faron de Selosse dégorgée en 2015 est un beau champagne vineux, je suis content d'en boire car c'est la première fois que je goute cette cuvée. C'est droit, tendu, la bulle par contre me surprend, elle est assez marquée et imposante. Sur le fruit blanc avec de joli note de noisette, et presque noix par moment et un coté fruit rouge également, sur un fond sous-bois, humus. Excellent 93 (17). Après, y'a pas a dire, je ne suis pas grand fan de Champagne.

Pour le dessert, ce Noel de Montbenault 2004 de Leroy moelleux est excellent. Sur la pomme, la tarte tatin, note presque orange confite, pointe épice safrané, fond cire d'abeille, et très beau tourbé. La bouche est acidulée à souhait, droite, tonique, avec du volume et de la profondeur, très bien équilibrée, et longue finale ample, persistance avec du fond. Excellent 94 (17,5) Et premier Leroy qui me touche vraiment.


On attaque les rouges avec un très joli pinot, sur la framboise, la groseille, note d'épice, de fleur, pivoine, pointe ronce, sous-bois, fond d'élevage classe, entre moka et légère réduction, du contemporain comme j'aime. Très belle bouche, corpulente, tanins fins, précis et soyeux, de la profondeur, de la fraicheur, c'est friand comme un 2017 et avec du fond comme un 19. Jolie finale, friande, longue, tonique. Excellent 93+ (17+) déjà super... ce Gevrey Chambertin Claude Dugat 1er Cru 2019

Sur le 2eme vin, le nez est plus évolué, bien friand, framboise, note épice, réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond très fumé, c'est classique. La bouche est fraiche, plus charnue que corpulente, plutôt large, puis c'est frais, tanins soyeux, un peu lâche en finale, avec un côté un peu flou mais une jolie persistance fumé mais pas d'une grande complexité. Excellent 92 (16,5+). Gevrey Chambertin, Marc Roy Cuvée Alexandrine 2014

Ouh, le 3eme vin, là, on a la complexité tout de suite, framboise, groseille, note épice girofle, réglisse, pointe sous-bois, humus, puis plus florale rose séchée, pivoine, fond fumé, tabac, la classe. Belle bouche ample, presque charpentée, tanins soyeux, fins et précis, c'est tonique, très friand, élégant, un côté facile, évident, jusque dans la belle finale fraiche, intense, élégante, très bien enrobée et presque puissante avec une longue persistance. Moi je suis du côté de Chambertin mais plutôt Latricières. Excellent-Exceptionnel 95 (18) que ce Chambertin Clos de Beze Bart 2017

Là, petit "misfit", je sers mon vin pensant que les Bourgognes sont finis... et on change d'univers avec ce nez de cassis, note bacon grillé, viande rôtie, puis épice poivre, pointe âtre, cendre, fond cuir et fumé, tous le monde identifie la syrah. La bouche est charpentée, droite, assez carré, tanins fins, c'est frais, très profond, un peu austère quand même, très classe, finale fraiche, profonde qui appelle plus à la méditation qu'à la fête :-) Mais grand classe Excellent 94 (17,5) pour cet Hermitage, Jaboulet La Chapelle 1995 qui porte vraiment bien son nom sur ce millésime, un très beau vin de prière :-)

Ouh2, a nouveau pour ce vin au nez de framboise, de groseille, assez chaud, voir compoté, note floral qui allège pivoine, rose séchée, pointe épice girofle, sur un fond marqué, bacon grillé, viande rotie et fumé. la bouche attaque large, aux tanins veloutés, c'est corpulent, une structure qui tient le vin, c'est voluptueux, hyper friand tout en restant élégant. La finale est ample, très friande, voir gourmande, tout en gardant presque puissance et profondeur, avec longue persistance complexe. Magnifique. Mathieu part sur 2009, et Groffier. Bien vu, Exceptionnel 96 (18,5) pour ce Chambolle Musigny, Groffier Les Amoureuses 2009.

Le vin suivant a un nez plus opulent, de cassis, reste de note d'élevage un peu pneu chaud de mon côté, puis bacon grillé, épice réglisse, fond de cuir. La bouche est robuste, ample, du volume, tanins gras, mais restant fins. Finale puissante assez marqué cuir et belle persistance. J'étais sur une syrah sur schistes languedocienne, d'autre sont à Chateauneuf, bien vu. Excellent 93 (17) pour ce Châteauneuf du Pape, Clos des Papes 2000.

Enfin Fabrice nous dit qu'on ne peut pas partir sans un Latour, nous sommes assez d'accord :-). Il part donc en cave, et nous sert le vin, tout juste ouvert. Le nez s'ouvre évidemment au fur et à mesure, sur le cassis, puis des notes épice classiques boite à cigare, tabac, fumé, pointe champignon, humus classique d'une belle évolution, sur un fond fumé, pas de doute beau Bordeaux :-). La bouche est ample à l'attaque puis petit creux, avec une fraîcheur assez marquée qui finit par tendre l'ensemble, les tanins enrobant tout juste. Finale plutôt fraiche, mais qui flotte un peu, et une jolie persistance à la classe pauillacaise. Excellent 93 (17) pour ce Latour que nous imaginons dans les années 90 voir 80, petit millésime. Lorsque l'on voit 1965, là on comprend la force de ces grands Bordeaux, indestructible.... Un vin juste à maturité et pourtant un peu plus vieux que moi, si je pouvais faire aussi jeune que lui :-). Pauillac, Grand vin de Chateau Latour 1965

Amicalement Matthieu