Charmant de la part de Mark Carney de battre de vitesse les partis d'oppositions qui pouvaient le faire tomber dès le 25 puisque le gouvernement était toujours minoritaire et ne "réouvrait" que le 25.
Mais qui est Mark Carney ?
Il n'est pas le politicien typique. Il est ancien travailleur de la Banque Centrale. Il était, dieu que ça tombe bien, gestionnaire de crise. Militant climatique. Quoi de mieux pour gérer les températures cérébrales, entre voisins ? C'est lui le Premier Ministre face à la pire menace existentielle Canadienne depuis 1812. Où le Canada avait mis fin à tout ça en flambant la Maison-Blanche. Il n'a pas été élu par le peuple encore, seulement par son parti, tout comme 9 Premiers Ministres Canadiens avant lui, dont Pierre Eliott Trudeau, John Turner, Kim Campbell et Paul Martin.¸Son parcours de la classe ouvrière aux plus hauts échelons de la finance en font un des plus experts financiers à briguer ce poste qu'il mettra en jeu demain. Né en 1965, à Forth Smith, dans les Territoires du Nord Ouest. son père était directeur d'école et sa mère, enseignante. Ses jeunes années on été marquées par beaucoup d'ambition qui en ont fait un gardien de but, au hockey, compétitif. Brillant étudiant, il s'est mérité une bourse pour l'Université d'Harvard. Il y a fait son Bac en économie. Il est ensuite passé par Oxford, où il y a fait une maitrise en finance. Il y jouait toujours au hockey. Au Canada, on nait avec des patins aux pieds. Il dit encore de nos jours que sa manière de faire face à l'adversité est la même qu'il avait que lorsqu'il jouait au hockey. C'est un joueur d'équipe et non, un diviseur. Contrairement à son adversaire, Pierre, le ver de terre, il n'est pas arrivé au parlement par la politique, mais a été recruté, par éthique respectée. Alors qu'il travaille de New York, chez Goldman Sachs, à Tokyo aussi, et Londres. Il y devient un expert en marchés émergents mais surtout développe une expérience extraordinaire en instabilité économique internationale.Dur de faire plus à propos que ce que nous vivons actuellement face aux terroristes Étatsuniens.
En 2003, il quitte Wall Street pour joindre la Banque du Canada. Ce sera un de ses rôles les plus importants de sa vie. 5 ans plus tard, il en était le gouverneur général de cette Banque du Canada.2008, juste à temps pour la plus grande crise économique d'Amérique depuis la Grande Dépression. Ses interventions rapides en début de crise ont permis au Canada de très très bien s'en tirer. Ça lui a valu une reconnaissance internationale importante. Qui fait que quand il a rendu visite à l'Europe dès les premiers jours, l'Europe le connaissait déjà et l'accueillait à bras ouverts. Les premiers jours d'un Premier Ministre Canadien sont presque toujours réservés au Président des États-Unis. Mais Carney a assez de gueule pour avoir dit qu'il parlerait à l'idiot d'en bas (pas dit comme ça) à partir du moment où celui-ci respecterait le Canada et ne parlerait jamais plus du 51 État qui n'arrivera jamais.
Sa réputation internationale était si grande qu'en 2013, il est devenu le premier non Britannique à être gouverneur en chef de la Banque d'Angleterre. 2013, juste à temps pour gérer la crise du Breixit, ce qu'il a encore fait de main de maître alors que l'Angleterre a pris une décision, qu'elle regrette peut-être de nos jours. Conseille financier si important qu'il a été invité à discourir au G7 et au G20.C'est aussi pendant cette période qu'il a intelligemment développé une lutte contre les changements climatiques, par la finance. Quittant le Banque d'Angleterre, au lieu de se faire donner un job de luxe, il a choisi de lutter contre les changements climatiques mondiaux. Il a consulté les banques internationales les faisant diversifier leurs investissements des énergies fossiles à l'énergie renouvelable. Il a travaillé en ce sens avec le World Economic Forum. Sa voix en est une des plus importantes dans la stabilité financière mondiale.
Le niveau de leadership, d'éducation, de maturité, détonne de ce qu'on voit d'une Danielle Smtih (idiote Première Minus Albertaine), le clown des États-Unis ou le lombric Poilièvre.C'est probablement le plus gros défi qu'il aura à relever, faire face à l'intimidateur Étatsunien, mais il est tout à fait l'Homme qu'il faudrait avec un gros H. Bitchslappant déjà les journalistes idiots d'Alberta, qui lui demandent de rembourser l'argent qu'a coûté son passage en Europe dans les premiers jours de son rêgne.
Pierre Poilièvre est en politique depuis plus de 20 ans. Il prétend être anti-élite, et est dans la cabinet des ministres Conservateurs depuis 21 ans, cette année. Il gagne dans les 6 chiffres depuis des décennies. Il parle de "liberté" mais n'a jamais travaillé ailleurs qu'en chambre de politiciens. Il ne sait dont rien de la classe ouvrière qu'il charme en flirtant avec les plus réactionnaires et les plus ignorants. Il a appuyé les mêmes banques et les mêmes décisions autour de l'inflation que ce dont il blâme Trudeau. Il blâme Trudeau pour absolument tout, presque pour la météo aussi. Pendant le Covid il a appuyé les investissements massifs pour contrer le virus, mais aujourd'hui blâme les Libéraux de l'avoir fait. Il a voté pour exempter des impositions aux banques tout en blâmant Trudeau de n'aider que l'élite. Il appuyait la taxe carbone (qui revient à 80% à ceux qui la paient) que maintenant il brandit comme la pire décision ever avec sa phrase ridicule, axe the taxe. Il appuyait la Banque Centrale, choisit de nos jours d'appuyer de limoger le gouverneur de la Banque du Canada. Appuyait le concept du vaccin pendant le Covid avant de trouver que ce serait plus payant politiquement de se ranger du côté des chiens qui jappaient. Ils ne veut que des votes. Le pouvoir. Il est extrêmement divisif. Et uniquement opportuniste. Il veut couper les services publics mais ne veut pas descendre le taux de taxes. Il parle de couper les excès, ce qui n'inclurait pas de taxer les entreprises prospères (qui ont des allégements à ce niveau), ni de couper les investissement en énergies fossiles et en pétrole.Poilièvre calquait ses manières sur celle du clown des États-Unis. Mais maintenant que ce clown devient impopulaire comme jamais encore vu, il se défend d'en être sa copie...
...en disant qu'il serait plutôt J.D. Vance...
Vomissez vous dans votre bouche un petit peu comme moi en lisant ça ?Demain Carney annonce les élections canadiennes. La plus courte des campagnes ne comprennent que 39 jours.
On verra demain combien de temps il nous donne pour se faire une idée.
La mienne est toute faite. Pas besoin de la préciser. Intelligence et maturité avant petit valet de pisse qui aime démoniser les journalistes (des ennemis selon lui) et qui se ferait manger par les États-Unis.
Sinon en deviendrait leur valet de pisse.
Les vers dans les fruits politiques, ça suffit tabernik.
Il serait temps de voter pour des adultes.
Si le vote avait lieu aujourd'hui ça donnerait ceci (résultat d'hier, 20h31) : Libéraux de Carney, 37,8 % (wach! 3/10), les Conservateurs de Poilièvre 37,2%.