Game Start : La Passion avant tout


[Critique Manga] Husk of Eden

husk-of-edenNous sommes déjà en 2017, je n’ai pas écrit depuis l’été 2016 et je vais vous parler d’un manga dont le premier tome est disponible depuis 2014. Husk of eden n’est pas un si vieux titre, puisque le quatrième et dernier volume est sortie le 7 septembre 2016. Il a fallu deux ans pour que cette courte série s’achève et surtout pour que je la découvre, car depuis l’incroyable Dédale, je m’intéresse beaucoup plus au catalogue de Doki Doki et j’avoue que j’ai loupé certaines perles. Mais revenons en à Husk of Eden, un manga qui a su me toucher et me surprendre à bien des égards.

L’histoire
De sombres dangers planent sur l’antique cité d’Eldorado, dominée par la Ziggurat, une tour sacrée. Pourtant protégée par trois rangées de rempart, cette dernière est la cible d’attaques rebelles répétées et inexpliquées. Le gouvernement mondial affecte des troupes à la protection de l’édifice qui semble renfermer bien des secrets…

Hommes ou femmes, les jeunes soldats affectés sur place devront être prêts à tout sacrifier, au risque de voir leurs rêves d’amitié brisés.

Mon avis
Capture d’écran 2017-01-08 à 12.31.33C’est complètement par hasard que j’ai découvert cette série, le premier tome était vendu d’occasion dans une boutique, j’ai feuilleté quelques pages et j’ai tout de suite été séduit par les graphismes et le pitch au dos du manga. Dès lors que j’eu fini ma lecture j’étais sous le charme et le choc de Husk of Eden et j’ai tout de suite acheté les 3 autres derniers tomes dont le quatrième venait de sortir. Il m’est particulièrement difficile de parler de ce manga sans faire de spoiler, mais je vais essayer pour que vous puissiez l’apprécier à sa juste valeur.

Dès les premières pages nous sommes mis dans le vif du sujet, des enfants soldats patrouillent dans une cité abandonné mais qu’ils doivent défendre corps et âme pour protéger un édifice sacré dont personne ne connaît réellement l’importance. Nous faisons connaissance tout d’abord d’un adulte qui dirige la 56ème section, Nimrod Melle, qui malgré sa nonchalance, est toujours bienveillant avec son équipe.

Puis vient le tour des soldats que découvrirez au fil des pages, Melka Dracea, n’aime pas combattre et refuse de tuer depuis qu’il a perdu de nombreux amis aux combats. Elipha Mila, d’aspect très froide, elle sait malgré tout se montrer rassurante et protectrice, cependant elle sera marquée à jamais par la perte d’un de ses camarades. Lily Ansiri, est une jeune fille qui sait garder toujours sa bonne humeur et sa féminité, malgré un passé horrible et difficile. Lam Linik, malgré son regard dur et son attachement à la discipline militaire, sera marquée à vie par les âmes qu’elle croisera sur son chemin. Ezer Macola est un enfant des quartiers pauvres avec un grand sens de l’honneur, il sait d’où il vient mais ne trouve aucun sens à sa vie. Faz Tog est le bon camarade, il apporte une touche d’humour, se laisse facilement charmé par les filles mais est un soldat loyal. Et pour terminer, Judi Pol est le rondouillard, trouillard et boulet de la bande et aussi un bon vivant qui cache un secret…

Capture d’écran 2017-01-08 à 12.41.07Avec tous ces personnages, sans compter les figures de la rébellion, les hauts gradés militaire et les grandes pontes du gouvernement, le mangaka Kisaragi Yoshinori avait l’intention de proposer un personnage principal qui changerait à chaque épisode. Même si certains restent en fil rouge, le pari est largement réussi et l’auteur n’a pas son pareil pour donner de l’épaisseur à ces chairs à canon, quitte à tout bouleverser en une fraction de seconde laissant le lecteur abasourdi par les évènements. On s’attache très rapidement à tous ces protagonistes dès les premières pages, chose assez rare et plutôt difficile à retranscrire, les liens que chacun réussissent à tisser sont si fort que vous ne pourrez pas rester insensible. En plus de cela, Kisaragi Yoshinori propose des scènes d’actions très fluides, à la mise en scène efficace avec des dessins réalistes renforçant l’immersion du lecteur dans cet univers dur et impitoyable. Dans la citadelle, la mort se cache à chaque coin de rue, à chaque fenêtre, à chaque maison et personne n’est certains de revenir vivant mais ils le savent tous, sans même se poser la question sur quel est l’intérêt de préserver cette ville.

Capture d’écran 2017-01-08 à 12.45.32Le mangaka ne reste cependant pas campé uniquement sur la vie des soldats, il nous décrit également la vie de la rébellion et si au départ nous aurions pu croire que leurs intentions  étaient mauvaises, le tome 3 remettra très vite les pendules à l’heure. Kisaragi Yoshinori nous les présentes sous un jour plus humains que jamais avec des révélations et des scènes aussi émouvantes qu’éprouvantes. Car ce qui est le plus dur c’est de voir tous ces enfants soldats aussi bien à la botte du gouvernement que chez les rebelles se faire manipuler comme de simples pions par des adultes qui sont prêts à tout afin d’atteindre leur objectif. C’est d’ailleurs dans le dernier tome que l’on pensait découvrir toute la vérité sur le fameux tabernacle que les soldats devaient défendre à tout prix, malheureusement beaucoup de questions resteront en suspends.

Si on peut reprocher à Husk of Eden une histoire parfois un peu décousue dans certains volumes ou bien une conclusion trop rapide (un cinquième tome n’aurait pas été de refus), le travail sur les personnages est tellement fabuleux qu’il vous fera oublier tous ces petites anicroches. Après une relecture pour écrire cet article, mon premier ressentit reste identique et je reste profondément touché, voir marqué par tous ces personnages qu’à su créer Kisaragi Yoshinori. Husk of Eden est un bijou, qui comporte quelques imperfections, mais qui ne doivent en rien vous empêcher de lire un titre qui fait écho aussi à notre quotidien : A quoi sert de mener des guerres interminables, quand nous savons que nous ne sommes que des pions. Tissons plutôt des liens forts avec les gens qui nous sont proches pour être présent dans les mauvais et les bons moments.

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[Critique] Dédale T. 1 et 2

DEDALE T1_1Si il y a bien un manga que je n’attendais pas c’est bien Dédale de Takamachi. C’est lors de l’annonce de sa sortie en France par les éditions Doki Doki que j’ai tout de suite été séduit par l’intrigue et les dessins. Préparez-vous à suivre les aventures renversantes de Reika et Yôko dans cette série en deux tomes qui a été mon coup de coeur de cette année tout comme les libraires japonais.

L’histoire
Reika et Yôko, deux étudiantes, errent dans un gigantesque bâtiment, véritable dédale sans fin défiant l’imagination. Seul indice : un mystérieux message posé sur une table basse signé Tagami, un célèbre créateur de jeux vidéo, qui semble en savoir long sur cet endroit.
Quelle est la nature de l’étrange lieu dans lequel elles errent ? Pourquoi Reika et Yôko sont-elles le seul espoir de l’humanité ?

Mon Avis
Capture d’écran 2016-07-31 à 10.39.15Tout comme nos deux héroines, le lecteur est parachuté dans un monde étrange, mais pas si inconnu pour Reika et Yôko. Elles ne savent pas pourquoi elles sont ici et veulent absolument trouver la sortie. Mais chaque porte ouverte est comme une nouvelle énigme qui se présente à elles. Nous essayons de comprendre au fur et à mesure ce qui se trame et comment résoudre ces anomalies, qui ressemblent à des bugs dans un jeu vidéo. Ce qui fait la force de Dédale c’est sans conteste sa faculté à surprendre le lecteur, autant que les protagonistes, à chaque page. On essai de comprendre la logique des pièces visitées pour connaître le fin mot de l’histoire. Dédale est bien plus un manga d’exploration qu’un survival, permettant une réelle introspection pour Reika personnage au combien abîmé par la vie malgré son apparence joyeuse et insouciante.

Dedale-T1-120Pendant les deux tomes que compte cette série, le lecteur a une relation privilégié avec ce duo, Reika et Yôko seront les seules personnages principaux et on a réel plaisir de partager leurs surprises, leurs joies ou leurs peines. J’en parlais un peu plus haut Reika est une jeune fille très introverti dans la vie de tous les jours mais qui, dans ce monde parallèle, se sent comme dans un poisson dans l’eau. Elle peut explorer, tester et laisser libre court à son imagination quitte à parfois se mettre en danger au grand dam de Yôko. Cette dernière, malgré un contexte étrange et un environnement qu’elle n’arrive pas à appréhender avec facilité, reste très rationnelle voir trop terre à terre.

On obtient ainsi un parfais équilibre dans ce duo irrésistible, souvent très drôle qui servira à merveille le scénario qui vous tiendra en haleine jusqu’à la fin. Car n’allez pas croire que Dédale, avec ces seulement deux tomes, expédie vite fait bien fait l’histoire, au contraire, il va à l’essentiel tout en nous proposant une ingéniosité rarement lue ces derniers temps.

Capture d’écran 2016-07-31 à 10.38.27Les dessins de Dédale sont parfais, tout est propre et peaufiné, certains reprocheront peut être à Reika d’avoir un character design trop générique, mais elle devient si attachante que vous ne pourrez que craquer. Le mangaka Takamachi nous impose des décors magnifiques complètement renversant jouant à merveille avec les perspectives. Une mention spéciale à toutes les inter-pages plus belles les unes que les autres, le tout emballé par une édition superbe avec des pages couleurs, une impression impeccable et une traduction soignée.

Rien n’est à jeter ou à regretter dans Dédale, ce titre surprenant à bien des égards, sera combler les lecteurs en quête d’un titre dynamique, intriguant, intelligent, à la fois drôle et touchant. Il sera aussi attirer les joueurs de jeux video qui apprécieront les nombreuses références notamment à celle de Portal ou bien encore Pac-Man. Je souhaite sincèrement que Dédale remporte un franc succès, c’est un manga qui le mérite amplement et qui est un réel coup de coeur pour moi. Je vous laisse, je vais le relire pour la cinquième fois.


[Critique] Bloody Delinquent Girl Chainsaw T.1

bloody-chainsaw-girl-01Nouveau titre dans la collection WTF !, Bloody Delinquent Girl Chainsaw est une œuvre complètement barré qui attirera tous les (a)mateurs de séries Z. Mais attention, ce manga est loin d’être un gros nanar même si il pourrait en avoir la couleur et l’odeur. Nous faisons la connaissance de Geeko, une délinquante, qui malgré son côté rebelle, aime aider les gens qui l’entoure. Et elle va avoir du boulot, car une de ces camarades de classe, Nero, complètement névrosée et cinglée, décide de transformer un à un les lycéens en d’atroces mutants. C’est à ce moment là que Geeko intervient armée de sa tronçonneuse pour sauver le Japon !

Ce n’est pas pour son scénario, qui tient sur un bout de chair fraîche, qu’il faudra lire Bloody Delinquent Girl Chainsaw. Ce manga puise sa force et son génie dans ses scènes d’actions  gores, complètement déjantées, dans  ses contrastes les plus percutants mais aussi les plus drôles et surtout dans sa folie sans limite. Le mangaka s’en donne à cœur joie et chaque page est un vrai délice pour le lecteur qui ose rentrer dans ce bad trip. Même si le scénario est léger, il a le mérité d’exister et même d’apporter un peu plus d’épaisseur aux personnages principaux entre deux scènes de découpe ou érotique.

Doté de dessins fabuleusement rétro, dont le charme a tout de suite opéré sur votre serviteur, d’une mise en page à tronçonner le souffle et d’une traduction aux petits oignons, le nouveau manga d’Akata n’a pas failli à son label WTF ! et il est bien parti pour devenir une œuvre culte à ne pas mettre dans toutes les mains.

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[Critique] Bienvenue chez Protect : Du papier au numérique

Pour ces nouveaux articles, j’ai décidé de passer en revue mes dernières lectures du moment. De nombreuses nouvelles séries arrivent, toutes plus variées les unes que les autres, notamment chez Akata mon éditeur fétiche. Mais il y a aussi Wolfsmund qui a débuté sa carrière en 2011 chez Kioon et dont j’entrevois seulement cette année toute la force scénaristique. Et puis il y a des grands classiques, que je lisais étant jeune et qui reviennent cette année chez Glénat. Outre Gunmm qui fera son grand retour en octobre 2016, c’est bien évidement Akira, qui a marqué au fer rouge toute une génération, dans une édition dite « ultime » qui m’intéresse plus particulièrement. Il y a aussi des grosses suprises comme le manga Dédale et Stravaganza sur lesquels je reviendrai prochainement. Bonne lecture et bel été !

Bienvenue chez Protect : Du papier au numérique

bienvenue-protectAkata a décidé d’éditer un titre que personne n’attendait, mais tout à fait dans l’air du temps. Ce premier tome, d’une trilogie, va vous expliquer la crise actuelle du livre à travers la vision d’une maison d’éditions ainsi que d’un auteur de manga. Ce dernier n’est autre que Misokichi Suzuki spécialiste de l’éro guro qui va nous expliquer son parcours, entre fiction et réalité, de mangaka qui a briser les chaines de l’édition pour s’auto-publier grâce au numérique.

L’histoire
Pour son apprentissage professionnel, la jeune Nanami doit réaliser un stage en entreprise. C’est au sein de la société Protect qu’elle va avoir la chance de pouvoir s’immerger dans le monde du travail… Cette boîte de consulting en médias numériques est dirigée par un véritable génie de l’informatique : un certain Jingorô Yamada ! Consultant aussi extravagant que visionnaire, il va ouvrir la lycéenne à de nouveaux horizons… Et sa première mission sera de remettre sur les rails un mangaka dont la carrière est au point mort. Et si le numérique était la clé pour créer de nouveaux business models dans le monde de la culture et du droit d’auteur ?

Mon Avis
Capture d’écran 2016-07-30 à 10.24.42Nous allons donc faire la connaissance de Nanami, qui doit réaliser un stage en entreprise. Son choix s’est porté sur la société de consulting Protect dirigé par un génie de l’informatique Jingorô Yamada. J’avais une crainte en lisant ce manga, que les explications donnés sur le passage du papier au numérique soit trop scolaires, lourdes et indigestes. Je vous rassure tout de suite, il n’en ai rien, cela grâce à une palette de personnage auquel on s’attache rapidement  et qui exposent leurs théories de manière ludique et loufoque.

La lecture est ainsi très fluide, avec des dessins agréables à regarder, un contenu riche et intéressant sur l’état du marché au Japon, qu’il serait intéressant d’appliquer sur le territoire français, peut être par le biais d’Akata pour le coup. Dans tous les cas, l’éditeur Limousin sort une nouvelle fois des sentiers battus et réussi pour moi son pari, amener le lecteur à se poser des questions sur la manière dont on peut « consommer » les livres tout en faisant vivre les auteurs de leur oeuvre. L’édition de Bienvenue chez Protect est comme d’habitude un exemple à suivre, papier épais, encrage parfais, adaptation et traduction sans bavure, du beau travail. Le second tome à paraitre le 30 juin prochain s’intéressera à l’impact des smartphones sur le jeu video.


Yokai Watch à la conquête du monde

Yokai3DS

Véritable phénomène depuis 2013 auprès des enfants nippons, Yo-kai Watch s’apprête à arriver en Europe et cela démarre dès ce mois-ci. La série TV animé débarque en exclusivité sur la chaîne Boing le 11 avril (Satellite et cable), puis le 29 août sur Gulli. Hasbro, qui considère cette licence aussi importante que Beyblade, lancera dès cet été les jouets avec la fameuse montre qui repère les Yōkai. Pour l’accompagner, 200 médaillons à collectionner, vendus 5€ les trois (le troisième mondiale du jouet espère en vendre 10 millions cette année) des peluches, des figurines seront aussi de la partie. Le manga Yo-kai Watch arrivera aussi en 2016 chez l’éditeur Kazé mais sans aucune date précise. Quand au jeu video il débarquera le 29 avril prochain sur Nintendo 3DS.

À cette occasion, je vais vous parler de mes premières impressions sur la démo disponible dans l’eShop depuis le 4 mars et analyser si cette licence cross-média sera faire aussi bien que le géant Pokemon qui fête ses 20 ans.

Papa c’est quoi des Youcailles ?
yokaiCommençons en vous expliquant, pour ceux qui ne le savent pas, ce qu’est un Yōkai. Littéralement on pourrait le traduire par Monstre ou démon Étrange, il s’agit en faite de créatures mythologiques du folklore japonais. Leur rôle est d’effrayer les humains, de les tourmenter ou de leur jouer des mauvais tours. Les japonais parlent souvent des Yōkai pour désigner un phénomène surnaturel et inexpliqué. Si vous souhaitez en apprendre plus sur ce sujet, je vous invite à lire Yokai – Dictionnaire des monstres japonais chez Pika ainsi que les excellents manga NonNonBa et Kitaro le repoussant du défunt Mizuki Shigeru aux Éditions Cornelius ou bien encore Mokke toujours chez Pika.

La démo de Yo-kai Watch sur 3DS vous met très rapidement dans le vif du sujet et vous explique à travers un cours extrait de l’animé le début de l’histoire. Pour résumer, vous dirigez Nathan (Keita Amano en japonais), qui un jour découvre Whisper dans une machine à Gashapons au beau milieu d’une forêt lors d’une chasse aux insectes. Celui ci devient votre ami et vous offre la fameuse Yōkai Watch pour que vous puissiez voir et devenir ami avec d’autres créatures.

samouraijpgLe point de départ de cette aventure c’est votre maison où vous êtes accompagné de Whisper que vous êtes seul à voir. En sortant, une jeune fille vous interpelle pour vous demander de retrouver trois Yōkai qui ennuis plusieurs personnes. L’un d’eux empêche un homme d’aller travailler en le rendant fainéant, un autre donnera toujours envie de manger à une petite fille et un troisième sera sans arrêt pessimiste. Il vous appartient de retrouver ces Yōkai grâce à votre montre qui vous donnera des indications sur leur localisation, leur niveau et vous pourrez ensuite utiliser votre loupe pour les retrouver. Une fois que vous aurez découvert votre monstre le combat s’enclenche.

guill_01 Ce que j’aime le plus c’est les combats avec les Yokai, ils sont vraiment super. Par contre j’aime pas chercher avec la loupe parce que c’est trop long, les Pokémon ont a pas besoin de faire ça pour les trouver
 Sacha 7 ans

FullSizeRender-3Nombreux sont ceux qui vont être déroutés, car le système est pour le moins particulier. Les combats sont toujours trois contre trois, sauf quand vous affronter un boss. Dans votre montre vous pourrez avoir jusqu’à 6 Yōkai et cela sera à vous de les gérer pendant le combat en faisant tourner votre médaillon sur l’écran tactile. Tous vos Yōkai sont en mode semi-automatique et frappent avec leurs attaques de base les ennemis sans que vous interveniez. Vous agirez uniquement sur leurs coups spéciaux, l’Ameultime ou leur purification (pour les soigner, enlever un envoûtement) par le biais d’action sur l’écran tactile.

kapaDessins, éclatement de bulles ou tourbillons votre stylet va chauffer et cela se révèle plutôt bon une fois habitué. Vous pourrez aussi épingler une créature et ainsi concentrer vos attaques sur elle. Lorsque vous remporter le combat, un Yōkai pourra venir vers vous afin de vous demander si vous pouvez être son ami. Vous pourrez accepter comme refuser, mais c’est de cette manière, et sous certaine condition, que vous pourrez collectionner tous ces petits démons. Mais la démo ne nous permet pas d’accéder au menu pour regarder les statistiques de nos Yōkai, car malgré ce que certains disent, il y a une réelle dimension stratégique avec plusieurs classes qui sont d’ailleurs très bien expliqué sur le site de gamefaqs.

FullSizeRenderAu delà de la mission principal, vous pourrez aussi vous amusez à retrouver toutes les boîtes cachées dans les alentours, pêcher, attraper des insectes, trouver des Yōkai ainsi qu’un boss caché assez fort. Je vous invite d’ailleurs à faire de nombreux combats pour augmenter votre niveau afin de pouvoir le vaincre. Si on peut terminer la démo en 20mn, j’y aurai passé un peu plus de 3H à flâner dans ce petit quartier. La réalisation de Yo-kai Watch est d’ailleurs superbe, le jeu est beau, très propre visuellement, les combats sont très dynamiques et donne vraiment l’impression de regarder un animé. Le jeu est entièrement en français (doublage réussi, monnaie en euros) et les jeux de mot pour les noms de certains Yokai sont bien trouvés. J’ai donc passé un bon moment avec cette démo, les joueurs habitués aux RPG y verront peut être un jeu trop simple et peu profond, néanmoins Yo-kai Watch reste un titre accessible, léger et pas prise de tête ce qui convient très bien à mon fils de 7 ans et à moi même. Je l’ai en toute logique precommandé sur le site de la FNAC pour 29.90€, à ce prix ça serai dommage de passer à côté.

Yo-kai Watch c’est plus fort que toi ?
FullSizeRender-8Comme je vous le disait en introduction, le phénomène Yo-kai Watch est déjà en marche depuis 2013 au Japon. La série TV animé a été un vrai déclencheur sur les ventes de jeux video dont le premier épisode ne s’était vendu qu’à 50.000 exemplaires au lancement pour finir sa course à quasiment 1.3 millions. Comme à son accoutumé, Level 5 pompe jusqu’à la moelle le filon et vends sa licence à tout va en sortant rapidement des produits dérivés comme la fameuse montre et ses médaillons que s’arrachent les écoliers japonais. Mais c’est surtout Yo-kai Watch 2 sorti en juillet 2014, décliné en deux jeux Honke / Gansô qui fera exploser le titre sur l’archipel en se vendant à 1 millions 300 unités pour le premier week-end de sa sortie puis finira à plus de 3 millions d’exemplaires à ce jour. Ne perdant pas le nord, Level 5 sort en fin d’année 2014 un nouveau titre sous le nom de Yo-kai Watch 2 : Shin Uchi puis un spin-off en 2015 Yo-kai Watch Buster qui dépassèrent tous les deux largement les 2 millions écoulés. La folie Yo-kai Watch s’est définitivement emparée du Japon et on verra si le 3ème épisode prévu cette année sera toujours un succès..

FullSizeRender-10Sorti le 6 novembre 2015 aux Etats-Unis, le constat pour le premier volet sur 3DS est plus mitigé. Malgré une campagne marketing agressive, la diffusion de l’animé quelques semaines avant, un affichage sur Time Square, Yo-kai Watch ne s’écoule qu’à 71.000 exemplaires sur le mois de novembre. C’est très peu quand on sait que le jeu est sorti juste avant Thanksgiving et le Black Friday. À la fin de l’année 2015 c’est un total de 195.000 unités qui se sont vendus depuis sa sortie. Malgré les produits dérivés, la sortie d’un Pack 2DS comprenant le jeu à petit prix, la mayonnaise ne semble pas prendre. Peut être parce qu’on veut imposer cette licence à coup de rouleaux compresseur et non par le bouche à oreille…

YokaiJouet001En France, où le jeu arrive dans un mois, on continue de comparer Yo-kai Watch à Pokemon. Pourtant, si le principe de jeu se ressemble les deux univers sont pourtant bien différents. Pokemon et ses monstres sont bien plus universel que les Yōkai tout droit sortis des légendes qui baignent le pays du soleil levant. Cette différence culturelle sera peut être un frein à la vente comme cela semble être le cas aux Etats-Unis. De plus, pour le moment il n’y a que le jeu qui sera disponible, la série animé ne sera lancé que sur une chaine payante et les jouets n’arrivent que cet été distribués par Hasbro (en même temps que la diffusion sur Gulli). Pourtant Yo-kai Watch a tout pour plaire, un univers bien à lui, des créatures attachantes et marrantes, un système de jeu simple mais efficace, une réalisation soignée et un capital sympathie à revendre. Pour rappel, le jeu Inazuma Eleven, de Level 5 avait a mis du temps à se vendre et quand la série animé arriva sur Gulli se fut un vrai raz de marée. N’hésitez pas dans un premier temps à jouer à la démo pour vous faire un premier avis et à lui laisser sa chance et commencer à en parler.


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