Le cerveau humain est fascinant…
Savez-vous qu’il existe une partie de notre cerveau, qu’on appelle le système d’activation réticulaire (SAR), qui contrôle les informations qui parviennent ou non jusqu’à notre conscience.
Si demain j’attire votre attention sur un détail qui, jusque-là, passait complètement inaperçu à vos yeux, vous allez commencer à le remarquer dans votre quotidien.
Par exemple : si je vous dis à quel point Paris est devenue une ville sale, il y a de bonnes chances que votre regard commence à s’arrête sur la saleté dans les rues parisiennes – les détritus, les poubelles qui débordent, les mégots dans le caniveau, etc.
De même, si vous achetez une nouvelle voiture, disons une Tesla, vous allez commencer à remarquer régulièrement le même modèle sur la route.
Est-ce que les rues sont devenues sales du jour au lendemain ? Est-ce que les gens ont commencé à acheter des Teslas depuis que vous en conduisez une ?
Bien sûr que non.
C’est juste que vous n’y prêtiez pas attention avant, parce qu’il s’agissait de détails insignifiants pour votre SAR.
Mais dès lors que vous commencez à accorder de l’importance à un détail, votre attention s’arrête dessus.
C’est la raison pour laquelle certains hommes trouvent un tas d’occasions d’aborder dans leur quotidien, et pas d’autres.
Voilà un simple aperçu de la puissance du « focus » : quand vous êtes concentré sur une chose, elle devient omniprésente dans votre esprit, et dans votre vie. Ça entre en quelque sorte dans votre réalité.
Et ça marche AUSSI avec les objectifs ou les croyances.
Une étude célèbre, que j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer plusieurs fois çà et là, a par exemple montré que les personnes qui se pesaient chaque jour perdaient plus de poids comparé à celles qui ne se pesaient pas.
Pourquoi : parce que se peser chaque jour leur a permis de garder le focus sur leur objectif (perdre du poids), ce qui conditionnait leurs actions tout au long de la journée.
En trouvant le moyen de garder tous les jours son objectif bien en tête (je veux perdre du poids), on est bien plus à même de préférer commander une salade plutôt qu’un menu burger-frites, de prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, à sauter les repas plutôt que grignoter à longueur de journée.
De même, si vous avez pour objectifs d’aborder un nombre précis de femmes, et que vous gardez cet objectif bien en tête, cela va également vous conditionner à…
- Faire des choix qui vont vous permettre d’avoir plus d’opportunités : comme sortir plus souvent, vous rendre quelque part à pied plutôt qu’en voiture, passer par des rues fréquentées plutôt que des rues désertes, etc.
- Remarquer et saisir plus souvent les opportunités que vous croisez, plutôt que de les laisser vous passer sous le nez.
Enfin, les gens ne se rendent pas compte à quel point avoir le focus sur une croyance peut être tantôt un atout précieux, tantôt un putain de cailloux dans sa chaussure, suivant que cette croyance soit positive ou négative.
Admettons que vous soyez convaincu que la drague n’est finalement que de la prospection et que, si vous abordez 30 filles (à qui vous avez à plaisez, et dans les bons contextes), vous avez ÉNORMÉMENT de chances de coucher avec au moins l’une du lot.
C’est LA croyance qui vampirise vos pensées quand vous êtes sur le field…
Évidemment, vous allez être hyper motivé pour faire 30 approches rapidement et, tout ce qui va compter à vos yeux, c’est de faire ces foutues 30 approches !
- Vous n’allez pas être obsédé par le rejet.
- Vous n’allez pas être obsédé par les gens autour, qui pourraient vous juger négativement parce que vous accostez des filles dans la rue.
- Vous n’allez pas être obsédé par la qualité de votre « game », à vouloir être le plus drôle et couillu possible.
- Vous n’allez pas être obsédé par une croyance limitante, du genre « et si elle interprète ma démarche pour du harcèlement », ou « elle doit avoir plein d’opportunités avec des mecs mieux que moi », qui va vous conditionner à avoir un putain de dialogue intérieur de puceau défaitiste.
- Etc.
Votre focus va se porter sur UNE chose : faire votre job en abordant assez de filles. C’est tout ce qui va compter pour vous.
Mais si au contraire vous êtes focalisé sur un complexe ou une croyance limitante, vous allez être obsédé par ça à chaque fois que vous allez draguer. Et par extension vous allez avoir un mental de loser et créer plein de prophéties autoréalisatrices.
Comme parallèle, imaginez si Tyson, à sa grande époque, au lieu d’être mû par l’envie d’explosé ses adversaires (qu’on pouvait sentir rien qu’à travers son regard), avait été obsédé par l’idée que, puisque ces adversaires avaient une meilleure allonge que lui, il partait avec un gros handicape…
Peut-être que ça ne paraît qu’un détail insignifiant, mais je suis 100% convaincu que ça n’aurait pas du tout donné le même boxeur !
C’est la même chose pour un séducteur.
Les mecs qui abordent complexés parce qu’ils mettent leur focus sur une croyance limitante (« les femmes n’apprécient pas qu’on les aborde », « je ne suis pas à la hauteur », « elles veulent que des beaux gosses », etc.) ne peuvent obtenir autre chose qu’une série de rejet la majeure partie du temps.
Si on focalise à fond son esprit sur ce genre de chose, c’est impossible d’obtenir quoi que ce soit de positif…
Bien sûr, je ne dis pas que tout est une question de mental. Mais il ne faut SURTOUT PAS négliger cette partie-là.
D’ailleurs, force est de constater qu’un mec qui ne fait aucun complexe – ou mieux : qui a l’audace de s’imaginer que les femmes n’ont jamais vraiment rencontré de type comme lui – fait des rencontres et couche avec des femmes, même sans être spécialement beau, ou riche, ou ce que vous voulez.
On en a tous au moins connu un dans notre entourage.
Le focus, ce sur quoi on concentre son attention son esprit (consciemment et inconsciemment), est très puissant !
C’est donc essentiel d’être bien focalisé sur les bonnes choses.
Chrys