UN série télévisée à succès, une bande dessinée et même une brève pièce de théâtre unique, « The Last of Us » est un succès multimédia depuis sa sortie en 2013. Mais un média peut-être plus que tout autre signifie que « The Last of Us » est devenu un phénomène culturel. En septembre prochain, « The Last of Us » fera ses débuts en tant qu’attraction de parc à thème, devenant l’un des labyrinthes hantés centraux des Halloween Horror Nights d’Universal Studios sur les deux côtes.
Neil Druckmann, l’auteur du jeu et co-créateur de la série HBO avec Pedro Pascal et Bella Ramsey, est depuis longtemps un admirateur des parcs à thème, ayant assisté aux Halloween Horror Nights dans le passé et bavardant souvent lors d’interviews en discutant des dernières attractions. . «Je pense que c’est comme l’évasion ultime», dit Druckmann à propos de son amour des parcs à thème. « Lorsque vous faites ce trajet ou que vous traversez un labyrinthe comme celui-ci, vous êtes ailleurs. Vous ne pensez pas au monde. Vous êtes transporté quelque part et les bons racontent une histoire. J’ai rêvé de travailler sur quelque chose comme ça.
Il a l’histoire des médias sociaux pour le prouver. En 2021, alors qu’il discutait des mérites des manèges d’Universal Studios sur le thème de « La Momie » sur le site anciennement connu sous le nom de Twitter, Druckmann a montré son désir de voir « The Last of Us » lors des Halloween Horror Nights. « À qui dois-je parler ?! » Druckmann a tweeté et, un mois plus tard, il rencontrait des gens comme John Murdyl’architecte clé de l’événement Universal Studios Hollywood.
“J’avais bon espoir”, a déclaré Druckmann lorsqu’on lui a demandé s’il pensait vraiment que son tweet pourrait créer un labyrinthe dans les parcs. «C’était il y a deux ans, et “The Last of Us” avait connu un certain succès à cette époque. J’ai des centaines de milliers d’abonnés, et même si Twitter peut être un gâchis toxique, j’espérais juste qu’il parviendrait à la bonne personne.
Corps carbonisés représentés dans un labyrinthe hanté sur le thème « The Last of Us » à Universal Studios Hollywood.
(Dania Maxwell/Los Angeles Times)
Lorsque Halloween Horror Nights ouvrira ses portes le 7 septembre à Universal Studios Hollywood, il le fera avec un labyrinthe inspiré de « The Last of Us » qui vise à élever le niveau de théâtralité dans une maison hantée. S’inspirant du jeu vidéo développé par Naughty Dog – à tel point que ses principaux artistes voix off sont revenus pour prêter leurs talents au labyrinthe – « The Last of Us » placera les invités dans les paysages sinistres et cyniques d’un monde proche. mi-partie du match se déroulant à Pittsburgh. Les protagonistes du jeu – le survivant endurci Joel et Ellie, la jeune fille qu’il est chargé de protéger – figurent en grande partie dans l’attraction, qui tentera de montrer leur lien. Cependant, mis à part un labyrinthe de frayeurs, attendez-vous à une atmosphère inquiétante avec des thèmes d’effroi et une représentation du suicide.
En tant que jeu et série télévisée, « The Last of Us » était autant marqué par l’action que par une plongée profonde dans les effets durables du traumatisme. Le jeu et la série se penchent sur les sacrifices émotionnels et les trahisons personnelles que l’on justifiera et endurera pour survivre dans un monde post-apocalyptique ravagé par une infection fongique qui transforme les humains en créatures ressemblant à des zombies.
Ne vous attendez pas à ce que le labyrinthe soit aussi profond, car il mettra l’accent sur les sensations fortes ainsi que sur le lien familial naissant entre Joel et Ellie, mais Murdy dit que ce sont parmi les thèmes qui rendent “The Last of Us” mûr pour une exploration plus approfondie. . Il souligne les premiers moments déchirants du jeu, lorsque Joel perd sa fille au début d’une pandémie, comme une scène qui l’a marqué à jamais.
«C’est extrêmement pertinent», dit Murdy. « En tant que père, la scène d’ouverture vous déchire le cœur. En tant qu’adolescents, je pense qu’ils s’identifieraient davantage à Ellie. Son parcours consiste à grandir, mais d’une manière très horrifiante. Et maintenant, parce que nous avons traversé notre propre pandémie, nous pouvons nous identifier à cet environnement post-apocalyptique du jeu. Le jeu ressemblait un peu à Nostradamus. Nous pouvons tous comprendre cela. Nous connaissons la peur des spores présentes dans l’air qui peuvent vous infecter. L’horreur, en tant que genre, est cyclique et exploite toujours la menace existentielle de l’époque dans laquelle elle est créée.
Le concepteur du labyrinthe John Murdy à l’entrée d’une attraction hantée sur le thème « The Last of Us » à Universal Studios Hollywood.
(Dania Maxwell/Los Angeles Times)
Attendez-vous à de nombreux rappels du jeu. Les objets de collection du jeu, tels que les notes ou les œuvres d’art d’un enfant, sont disséminés dans tout l’espace, parfois sur les murs et sur les sols. Horror Nights, qui est érigé en quelques semaines chaque année, marie un peu de théâtralité à l’ancienne avec des astuces de parc à thème, comme un Humvee très détaillé fait de mousse puis placé sur une piste, déclenché par des invités traversant une lumière presque invisible. bannière placée au ras du sol.
Le labyrinthe de « The Last of Us » devient de plus en plus claustrophobe à mesure qu’il s’enfonce, car une fois entré dans les égouts de Pittsburgh, on se retrouve face à face avec des humains infectés par des champignons dans divers états de transformation. Une utilisation intelligente d’accessoires et de prothèses humaines tentera de détourner l’attention de l’endroit où se trouvent les acteurs effrayants, mais certaines scènes sont conçues pour récompenser les moments héroïques du jeu vidéo plus que pour effrayer les invités. Il y a par exemple un décor dans lequel un acteur jouant Joel déclenchera une série d’effets lumineux et sonores pour créer l’illusion de tirer une flèche dans la poitrine d’un ennemi.
“Une grande partie de l’histoire est constituée de ces deux personnages”, explique Druckmann à propos de sa volonté de mettre autant en vedette Joel et Ellie dans le labyrinthe des Nuits d’Horreur. « Sans eux, cela pourrait ressembler à d’autres histoires similaires dans ce genre. Nous avions le choix de faire un montage – des scènes « best-of » du jeu, ou nous avons décidé de nous concentrer sur une zone comme si vous vous déplaciez en temps réel aux côtés de Joel et Ellie.
Certains défis de jeu vidéo éprouvants prendront également vie, comme le moment où Joel tente de démarrer un générateur. Des scènes comme celle-ci ne figuraient pas dans le traitement original de Murdy, mais ont été poussées par Druckmann à être incluses en raison de leur importance pour les fans du jeu. “Quand les gens parlent du premier match – la partie la plus tendue – ils mentionnent toujours le sous-sol de l’hôtel pour allumer le générateur”, explique Druckmann, notant que lorsqu’il regarde les parties du jeu, les joueurs auront tendance à soupirer. scène. «Ils disent: ‘C’est parti.’ Ils se préparent simplement. Les fans sauront immédiatement ce que cela représente.
Neil Druckmann, scénariste de « The Last of Us », dans un labyrinthe hanté basé sur le jeu vidéo à Universal Studios Hollywood.
(Dania Maxwell/Los Angeles Times)
Le labyrinthe devient plutôt sombre pour un événement Horror Nights. Murdy dit que l’équipe a essayé de recréer l’odeur de la chair brûlée, et dans une pièce triste mais horrible, nous verrons qu’un trio d’humains piégés ont eu recours au suicide et aux meurtres par pitié plutôt que de risquer une altercation avec les infectés. On a demandé à Murdy s’il y avait des inquiétudes à l’idée de représenter quelque chose qui pourrait déclencher des émotions chez les invités. “Non”, dit-il, estimant que “c’est dans le jeu”.
Joel et Ellie apparaîtront si fréquemment dans le labyrinthe que plusieurs acteurs devront les incarner dans les différentes scènes. “Celui-ci comporte beaucoup plus de moments théâtraux qu’une maison hantée typique”, explique Murdy, notant que les acteurs synchroniseront les dialogues, comme c’est normal pour un événement Halloween Horror Nights, écrit spécifiquement pour le labyrinthe par Druckmann. Les doubleurs du jeu Troy Baker (Joel) et Ashley Johnson (Ellie) reviennent pour reprendre leurs rôles. Les acteurs doivent synchroniser leurs lèvres en raison du rythme et du volume des labyrinthes.
« Notre mantra avec Horror Nights est qu’il s’agit d’un nouveau spectacle toutes les 10 secondes », explique Murdy. « Nous essayons de concevoir les choses dans cette fenêtre. Il s’agit du temps moyen qu’il faut à quelqu’un pour parler d’une scène. Nous essayons de chorégraphier tout ce que nous faisons pour que ce soit reproductible, et peu importe où vous vous trouvez, j’espère que vous en comprendrez l’essentiel.
Après avoir écrit pour le jeu, une bande dessinée, la série HBO et maintenant une attraction de parc à thème, on dit en plaisantant que Druckmann réécrira « The Last of Us » pour l’intégralité de sa carrière. « Ensuite, je parlerai de [‘The Last of Us’] danse interprétative », explique Druckmann. « Au fait, si c’est le reste de ma carrière, je suis d’accord avec ça. J’aime ce monde.
Soirées d’horreur d’Halloween à Universal Studios
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