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L’étrangeté de la copie de la revue “Starfield” de Bethesda perpétue une tradition de longue date

Publié le 30 août 2023 par Mycamer

Champ d’étoiles

Béthesda

Un autre jour, une autre controverse sur Starfield, cette fois sur la façon dont Bethesda gère les copies de révision avec certaines publications britanniques spécifiques, à savoir Eurogamer, qui a déclaré n’avoir reçu de copie de révision du jeu massif qu’hier, ce qui signifie qu’il n’y a presque pas assez de temps pour le faire. en fait, examinez-le avant l’embargo de demain.

Eurogamer rejoint un certain nombre de médias au Royaume-Uni qui n’ont pas reçu de copies, comme MetroUK, Edge et The Guardian. Cela contraste avec le nombre assez important de médias américains qui obtiennent des copies, et comme je l’ai dit déjà remarquédes tas et des tas de créateurs de contenu et de YouTubers, même les plus petits (dont certains ont enfreint diverses stipulations d’embargo dans leur enthousiasme).

Bethesda et les copies de révision de leurs jeux ont une longue histoire d’être bizarres, et ils continuent de se retrouver inutilement dans ces situations. Un peu d’histoire :

Il fut un temps où Bethesda a décidé de cesser simplement de distribuer des copies de révision préalable à la presse. du tout. Voici la déclaration qu’ils ont publiée à l’époque :

“Même si nous continuerons à travailler avec les médias, les streamers et les YouTubers pour soutenir leur couverture – avant et après la sortie – nous voulons que tout le monde, y compris les médias, puisse découvrir nos jeux en même temps.”

C’était profondément étrange, car la plupart de leurs jeux étaient plutôt bien évalués, et cela semblait finir par nuire à des jeux comme Prey, qui était très bon, mais sans aucune critique préalable disant cela, l’idée était qu’il fonctionnait moins bien qu’il ne l’aurait été. sinon, avec un bon buzz avant la sortie.

Ainsi, même si cette pratique a pris fin, les étranges embargos de Bethesda sur les révisions sont restés en place, ne tombant généralement que la veille ou, dans le cas de Starfield, le jour même. L’embargo sur les critiques de Starfield prend fin demain à 12 h HE, et le jeu sera lancé à 20 h HE. Bien que certains citent cela comme un « drapeau rouge », c’est exactement ainsi que fonctionnent habituellement les embargos de Bethesda, ce qui est étrange, mais cela n’a vraiment rien caché dans le passé.

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Bethesda aurait également mis sur liste noire des médias ou des individus. L’exemple le plus célèbre est celui où Kotaku a rapporté des informations privilégiées sur l’endroit où se déroulerait Fallout 4 (Boston). Lorsque ce récent numéro d’Eurogamer est apparu, Jason Schreier (anciennement de Kotaku, maintenant de Bloomberg) a déclaré qu’il avait été mis sur liste noire par Bethesda pendant 13 ans.

Quant à ce qui se passe actuellement avec Eurogamer et les autres, il existe des théories, mais naturellement Bethesda ne va pas l’expliquer ou commenter. Il semble étrange que l’accent soit si spécifiquement mis sur les points de vente britanniques, car on ne sait pas pourquoi cette région justifierait un accès moindre que d’autres. Le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft est actuellement bloqué au Royaume-Uni, en attendant une résolution, mais il serait étrange de lier cela à l’envoi ou non de copies de Starfield aux points de vente britanniques. Et ils les envoient, juste en retard, ce qui pourrait aussi être quelque chose du côté des relations publiques spécifiques au Royaume-Uni.

Une théorie non prouvée qui circule est que dans le cas d’Eurogamer au moins, leur échelle d’évaluation, qui utilise un système de 5 étoiles sans demi-points, pourrait faire baisser la moyenne Metacritic du jeu alors que Starfield vise sans aucun doute un 90+, en particulier dans cette année extrêmement compétitive. Eurogamer, par exemple, a attribué à Tears of the Kingdom et Baldur’s Gate 3 4 étoiles sur 5. Il s’agit de l’un des scores les plus bas accordés pour l’un ou l’autre jeu, et sur l’un des plus grands sites de jeux du marché. Même si un 4/5 peut être bon pour une critique de film, dans le monde du jeu vidéo, cela équivaut à un 80/100 sur Metacritic et il est presque garanti de faire chuter la moyenne d’un jeu vraiment bien reçu. Ce n’est peut-être pas vrai, mais c’est ainsi que les choses sont perçues.

C’est le jeu. Si tel est le cas, Bethesda serait loin d’être la seule entreprise à tenter de regrouper les scores auprès de médias et de critiques spécifiques, et à l’inverse, à envoyer des copies à des YouTubers extrêmement enthousiastes qui ne produiront probablement que du battage médiatique, pour la plupart (et si ils n’aiment pas ça, ça n’alimentera pas Metacritic).

Ce n’est pas un bon système, mais c’est du marketing, et l’éditeur a tout le contrôle sur qui obtient des copies et qui n’en obtient pas. Mais ce qui est encore pire, c’est que lorsque Eurogamer a révélé que cela s’était produit, l’immense majorité chaîne de réponses qu’ils ont reçu des fans est “bien, vous le méritez”, ce qui montre que ce n’est probablement pas le succès des relations publiques, peut-être qu’il devrait l’être.

On ne sait pas exactement ce qui s’est passé ici, mais Bethesda entretient depuis longtemps une relation très étrange avec les copies de révision. Starfield semblait meilleur que la moyenne avec une longue période d’examen de deux semaines et de nombreux exemplaires sortis. Mais même si personne n’a « droit » à une copie, des situations comme ce qui se passe au Royaume-Uni sont définitivement étranges. Et honnêtement, je me demande si le simple fait d’écrire cet article pourrait me faire figurer sur une liste quelque part, et je n’aime pas ce sentiment.

Quoi qu’il en soit, ma critique de Starfield sort demain, cherchez-la à 12 heures HE.

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J’écris sur les jeux vidéo, la télévision et les films pour Forbes depuis plus de 10 ans, et vous avez peut-être vu mes critiques sur Rotten Tomatoes et Metacritic. Je couvre toutes sortes de jeux sur console et PC, mais s’il s’agit de pillage ou de tir, je suis définitivement là. Si je regarde quelque chose, c’est généralement de la science-fiction, de l’horreur ou du super-héros. Je suis également un habitué du podcast Fireteam Chat d’IGN et j’ai publié cinq romans de science-fiction.

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