Les grillages gondolaient dans l’azur, frêles et malléables et le canal ne mesurait qu’un mètre de large. Lorsqu’on a enfermé l’oiseau bleu dans sa cellule californienne, on prêchait encore le pardon et la seconde chance. Les murs en béton ont poussé comme des champignons et le canal s’est élargi jusqu’à tutoyer la mer. Cette fois c’est sûr : l’oiseau bleu ne sortira plus jamais de sa cage.