Le chien de Madame Halberstadt, sur la couverture, a bien raison de me faire la tête. J’ai un peu honte d’avoir gardé ce livre dans ma PAL depuis 2019, surtout que j’ai lu le roman suivant de l’auteur bien avant (voir ma lecture de Clara lit Proust, qui a été un coup de coeur). Et puis, pourquoi se passer de l’occasion de vivre l’expérience d’une lecture d’un roman de Stéphane Carlier ? Je dois dire, qu’à ce stade, je suis toute prête à retenter une troisième fois l’aventure… Baptiste était un jeune homme prometteur. Auteur de deux/trois romans, sa vie était douce auprès de sa compagne. Et puis, celle-ci est partie vivre avec leur dentiste, son dernier roman stagne dans les statistiques amazon et sa mère est devenue sa meilleure amie et presque sa seule source d’activité sociale. Souvent, le soir, il va roder près de la nouvelle maison de Maxine pour tenter de l’apercevoir. Un jour, Madame Halberstadt, sa voisine de palier, requiert son aide. Il s’agit de garder son chien, Croquette, un dogue, pendant une petite semaine, tandis qu’elle va se faire opérer. D’abord réticent, Baptiste a très rapidement l’impression que cette compagnie inattendue va lui porter chance… Lire un roman de Stéphane Carlier est terriblement réconfortant. L’auteur donne l’impression au lecteur que tous les changements sont possibles dans une vie, et ce n’est pas désagréable de le croire, le temps d’une lecture. J’ai aimé ici retrouver le personnage assez connu du loser, qui permet empathie et ironie. Les situations sont la plupart du temps pathétiques ou cocasses, pour notre plus grand bonheur. L’écriture est vive et alerte, pleine de classe. J’ai dévoré ce roman en une journée, et j’ai presque eu envie d’adopter un chien. What else ?
Editions Le Tripode – avril 2019
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…
Une autre lecture chez… Cathulu
Dans le cadre des collaborations commerciales que je peux entretenir avec quelques éditeurs, et pour information, j’ai reçu le livre ci-dessus gratuitement, mais je ne suis pas rémunérée pour en parler.
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