La Commission européenne a annoncé qu’elle réserverait une partie de la bande radioélectrique aux applications de sécurité routière, que les pays membres devront attribuer au cours des six prochains mois aux exploitants privés, en prévoyant des tests opérationnels en 2010 et l’apparition des premiers dispositifs sur le marché automobile à partir de 2012.
Ces systèmes dits « intelligents » et « coopératifs », dont le développement est laissé à l’initiative privée, doivent favoriser l’échange d’informations entre conducteurs , tout en permettant aux automobilistes de transmettre des données, pour diffusion en temps réel aux centre de gestion du trafic, grâce à des émetteurs- transmetteurs installés le long des voies.
Il ne s’agit pas de détourner l’attention des conducteurs par des échanges verbaux, mais de transmettre des informations sous la forme numérique, en les inscrivant sur un écran ou en les projetant sur le pare-brise.