Dream Theater, c'est un des groupes fétiches de mon chéri dont Mike Portnoy, le batteur, n'est rien moins que son dieu.
En voiture la semaine dernière, par compassion pour lui avoir laissé conduire tout le trajet, j'ai accepté d'écouter un album de Dream Theater.
Si je suis capable d'admettre que tous les membres du groupe touchent vraiment leur bille à leur instrument (excepté le chanteur qui est un brailleur prog émasculé), je ne supporte pas du tout leur jeu exibitionniste :
- "Tiens, regarde comment je branle mon manche"
- "OK et moi regarde un peu mes 56 cymbales, t'as vu tout le bruit que je peux faire"
- "He attendez les gars, moi aussi j'me touche avec mon clavier"
Enfin bref, c'est un peu du genre regarde ce que je sais faire. Et les solos à rallonge, moi ça ne m'impressione pas, ça me gonfle. Donc les 4 J (John, John, James, Jordan) et Mike se la pètent un peu à mon sens.
Tout ça pour dire qu'en écoutant le live de Scenes from a Memory il y a des passages que j'ai vraiment appréciés. Et j'ai vraiment cru que j'avais été trop dure avec ces p'tits gars toutes ces années. Et puis en fait... non. Je trouve toujours qu'ils en font trop.
Mince, fausse alerte.