Je m’appelle Sylvain, je suis un peintre pauvre et affamé. Je provoque les riches du Quartier Zangra. Je mets dans leurs boîtes aux lettres mon dessin où je les représente avec des cornes et une longue queue rouge. Je ris aux éclats lorsqu’ils découvrent mon dessin. On ne devrait pas permettre aux riches de vivre dans notre ville.
Je m’appelle Monsieur Sylvain. Je suis devenu très riche grâce à ma peinture. J’habite la meilleure villa du Quartier Zangra. Des jeunes mettent dans ma boîte aux lettres des peintures offensantes. Il n’y a que les peintres stupides, pauvres et affamés pour me dessiner avec des cornes une queue longue rouge.
Lors d’un dîner, dans un restaurant 5 étoiles, je vais demander à mon ami, le grand sénateur, de déposer une loi pour mettre à la porte de la ville tous les peintres pauvres et affamés.
© abdesselam bougedrawi
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Depuis une cinquantaine d’années, on assiste à l’émergence d’une série d’essais et de thèses dont la principale caractéristique est de provoquer un malaise dans le monde occidental. Elle possède, également, une autre vertu, celle de se tromper systématiquement.Le choc des civilisations de Samuel Huntington et le grand remplacement de Renaud Camus en constituent les plus illustres représentants.Autour d’eux gravitent, par-ci par-là, des publications de Houellebecq, d’Onfray, de Zemmour…Avec son livre, la religion Woke, Jean-François Braunstein aborde le thème du Wokisme de manière confuse. Il le mélange avec les théories de genre et j’en passe.
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