La droit à la paresse est un livre de Paul Lafargue que j’ai toujours eu la flemme de lire.
De toute façon il n’y a que moi devant mon ordinateur à cette heure-ci, en ce jour-ci, en ce mois-ci. Sortir du week-end du 15 août est une chose difficile pour mes lecteurs. Je compatis, moi qui n’ait pas d’horaires. Le cameraman remballe sa caméra, le perchman remballe sa perche, l’ingénieur du son remballe son casque, le réalisateur remballe son autorité, et moi, l’actrice, je range mon personnage au placard. A l’heure où tout le monde retourne bosser, oui, moi, l’hystérique survoltée hyperactive, je finis mon travail et je vais enfin pouvoir m’enterrer sous une montagne de bouquins. Et rien foutre pendant… une journée.
Une société sous surveillance - la Stasi et les intellectuels de Sonia Combe. Oui, je le relis. Nécessité professionnelle. Quand on écrit un scénario dont l’action se passe en RDA, on se documente…
Comment faire un film de Claude Chabrol - non mais je rêve, il vous apprend à faire un film en 100 pages format poche, pour 5 euros!
Le quatuor d’Alexandrie de Lawrence Durrell. Parce qu’un certain monsieur m’a donné envie de le lire.
Les îles du désert de Patrick Bénard. Parce que j’en ai interviewé l’auteur, dont Cafébook m’a fait découvrir un autre roman à l’occasion d’un excellent article sur les jeunes auteurs en recherche d’éditeur. Interview prête à publier dans quelques jours.
Finalement, même quand je lis, je suis hystérique. Bonne nouvelle toutefois : aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus jamais lire la presse féminine. Cela nourrissait trop mon hystérie. Et j’en avais marre de voir la tronche de Carla Bruni-Sarkozizi en couverture.