Choisissez uniquement l’une des deux options :
1. Écouter la chanson « Time and place » (surtout, montez le volume !) et vous faire votre propre avis.
2. Lire ci-dessous.
Queens Of The Stone Age. Joshua Homme. Des noms qui font pâlir depuis de longues années déjà, plus exactement depuis l’éponyme de 1998 sur lequel était invités,entre autres, Dave Grohl, Mark Lanegan ou encore Shirley Manson.
Un quart de siècle plus tard, et le huitième album du quatuor arrive, In Time New Roman… Oui, avec les points de suspension. Et, au dos, sont également cités, plus ou moins discrètement, les deux albums précédents Villains et Like Clockwork, parce que « In times new roman, villains come like clockwork », vous comprenez ?
Il paraîtrait que le son et le style du groupe, insistons tout de suite sur les guillemets, « s’assagit » ?! Eh bien non, les dix nouvelles chansons ne sont pas particulièrement radio-friendly au sens traditionnel du terme. Bien sûr, la production, réalisée par le groupe, est très efficace, que ce soit concernant la partie très rock de la musique elle-même (entre hard et blues, et c’est le plus souvent lourd) et les effets ici ou là, par-dessus ou par-dessous les instruments et la voix.
Au début, j’aimais bien 3-4 chansons. Mais, petit à petit, l’ensemble s’est développé, a pris forme. Une écoute en particulier m’a fait un véritable déclic. Une amie m’a dit : « Un peu trop pop à mon goût ». C’est comme si mon envie de vouloir vérifier en quoi il serait pop avait brisé la coquille de cet œuf qui, au final, révèle une œuvre certes sombre mais surtout embrasé, une véritable catharsis pour Josh Homme suite à une vie personnelle pour le moins mouvementée.
Mention spéciale à Boneface qui a, une nouvelle fois, réalisé tout l’artwork.
(in Heepro Music, le 17/08/2023)
éé