L’homme sans chapeau se promène seul sur les grands boulevards d’une ville étrangère à sa mémoire dans laquelle il a pourtant vécu toute sa vie. Des miettes de pigeons morts d’une peste insolite jonchent les trottoirs d’où ont été chassés les animaux domestiques. Là-bas, il distingue de hauts murs et des grilles rouillées, un panneau portant les stigmates d’une fusillade à laquelle il a échappé mais qu’il a oubliée, comme si cela n’était jamais advenu.