En 1966, suite à une déclaration controversée de John Lennon disant que les Beatles étaient plus populaires que Jésus, George Harrison a fait une blague sinistre sur une éventuelle tentative d’assassinat contre Lennon lors de leur tournée américaine.
En 1966, John Lennon était terrifié à l’idée de se rendre aux États-Unis, et son coéquipier George Harrison a plaisanté à ce sujet. Lennon avait récemment suscité la controverse en déclarant que les Beatles étaient plus populaires que Jésus. Ces propos sont passés inaperçus pendant un certain temps, mais ils ont commencé à susciter des protestations en Amérique, au moment même où les Beatles s’y rendaient pour une tournée.
George Harrison a plaisanté sur les gens qui menaçaient la vie de John Lennon.
Lors d’une conversation avec la journaliste Maureen Cleave, Lennon a mentionné avec désinvolture que le christianisme allait “disparaître et rétrécir” et a décrit les Beatles comme étant plus populaires que Jésus (via Rolling Stone). Plusieurs mois plus tard, les gens ont redécouvert les commentaires, et Lennon a trouvé le retour de bâton rapide et impitoyable.
“Les répercussions ont été importantes, en particulier dans la Bible Belt”, a déclaré Harrison dans The Beatles Anthology. “Dans le Sud, ils s’en donnaient à cœur joie.
Alors que les Beatles tentent de balayer leur première grande controverse – Paul McCartney fait remarquer que pour brûler leurs disques, les gens doivent encore les acheter – Lennon commence à hésiter à se rendre aux États-Unis.
“Je ne voulais pas parler parce que je pensais qu’ils me tueraient, parce qu’ils prennent les choses tellement au sérieux [aux États-Unis]”, a-t-il déclaré. “Je veux dire qu’ils vous tirent dessus et qu’ils réalisent ensuite que ce n’était pas si important.
Le groupe s’est senti particulièrement concerné par le concert prévu à Memphis. Il s’agissait de leur seul concert dans le Sud, et c’est là que les gens étaient les plus en colère. Lorsque leur avion atterrit sur un tarmac spécial, entouré d’un important dispositif de sécurité, Lennon attend, terrorisé. Harrison, quant à lui, lance une plaisanterie.
Faites sortir John en premier”, dit-il, “c’est lui qu’ils veulent”. “C’est lui qu’ils veulent”.
Lire John Lennon - "Give Peace a Chance" : Petula Clark dans les choeurs - La confirmationGeorge Harrison avait raison de dire à quel point les gens étaient en colère contre John Lennon
Bien que rien ne soit arrivé au groupe, il avait raison de s’inquiéter. Un membre du Ku Klux Klan a souligné que le groupe était une “organisation terroriste” et a menacé de mettre fin prématurément au concert. Alors que le groupe s’éloignait de l’aéroport, McCartney s’est souvenu de la colère des gens.
“Nous nous sommes arrêtés dans l’autocar et il y avait ce petit garçon aux cheveux blonds, qui ne devait pas avoir plus de 11 ou 12 ans, qui s’est à peine approché de la fenêtre, me criant dessus à travers la vitre, frappant la vitre avec une telle véhémence”, a-t-il raconté. Je me suis dit : “Mon Dieu, je me demande ce qu’il sait de Dieu. Ce n’est qu’un jeune garçon. Cela ne peut être que ce qu’on lui a donné à manger, mais on lui a donné à manger que nous sommes l’antéchrist ou quelque chose comme ça. C’était le visage d’un fanatique”.
Pendant le concert, un fan a lancé un pétard sur scène, et le groupe a immédiatement pensé que quelqu’un avait tiré sur Lennon.
“Chacun d’entre nous et les trois autres Beatles ont regardé John, s’attendant à moitié à le voir s’effondrer”, a déclaré Tony Barrow, attaché de presse.
Le stress de cette tournée conduit le groupe à arrêter complètement les concerts.
Un médium a mis en garde le Beatle contre les risques d’un voyage en Amérique
Lennon avait une autre raison de s’inquiéter de la tournée. Juste avant le départ du groupe, il a reçu une lettre d’un médium l’avertissant qu’il était en danger.
“Au cours des quatorze dernières années, John avait vécu avec la peur qu’on lui tire dessus”, écrit Cynthia Lennon dans son livre John. “En 1966, il avait reçu une lettre d’un médium l’avertissant qu’on lui tirerait dessus alors qu’il se trouvait aux États-Unis.
Cynthia explique qu’il avait reçu de nombreuses lettres de ce type au fil des ans, mais que celle-ci l’avait marqué. Lorsqu’il est rentré chez lui, ils ont tous deux ressenti un soulagement palpable.