Et l’homme a fini par le faire complètement disparaîtreà force de le chasser pour en faire des plats cuisinés…

Par Rnsto

Il faut rester un enfant, sinon c’est difficile de devenir jardinier. Si on ne s’étonne pas, on ne réfléchit pas et on ne dialogue pas. Il n’y a pas de relation. On exécute et on répète. Lorsque je suis trop fatigué de tout, je vais dans mon jardin. Même pour ne rien faire. Juste pour vérifier son existence et la mienne.


Dans le cadre de ma collaboration avec la compagnie l’Amin Théâtre, j’ai accompagné la recréation du spectacle jeune public Le dodo et le voyageur, une mise en scène de Christophe Laluque sur un montage de textes de Gilles Clément. Une invitation à prendre soin du vivant sous forme d’un fragile équilibre de fantaisie visuelle, de fable édifiante et de malice de toute sorte…

En plus d’être importante sur le fond, cette histoire de dodo est vibrante et belle ainsi adaptée sur scène, et ce fut donc un plaisir à photographier. Ce travail s’est une nouvelle fois prolongé par la réalisation d’un dossier professionnel conçu comme un véritable petit livre d’une quarantaine de pages.

Télécharger le dossier professionnel du spectacle : pdf.


Ci-dessous quelques aperçus du livret, ainsi qu’une sélection de photos de plateau…

Lorsque le dernier arbre aura été abattu, que la dernière rivière aura été empoisonnée, que le dernier poisson aura été capturé, nous nous rendrons compte alors que l’argent ne se mange pas.