Joe Roberts travaille comme artiste à San Francisco depuis plus d’une dizaine d’années. Ses œuvres en techniques variées, rappellant le travail de Jean-Michel Basquiat et de Joseph Cornell, ont été publiées sous différents formats au fil des ans et ont été exposées à travers tous les États-Unis, où elles ont reçu un accueil très favorable. Les peintures, les dessins et les œuvres multimédias de Joe Roberts sont de véritables vecteurs de transport, au sens cosmique du terme. Grâce à leur mélange intuitif de styles et de sujets, ils servent de portails vers un monde hallucinatoire chaleureux : un endroit où des mélanges joyeux de symboles de l’enfance (résidus de bandes dessinées, mascottes de dessins animés) coexistent avec des points de référence contre-culturels (planches ouija, livres de science-fiction, ovnis) et des éclairs sincères de l’intime (croquis diaristiques, comptes rendus de voyage hallucinatoires). Réédité pour la première fois depuis 2015 par les éditions américaines Anthology Editions, LSD Worldpeace témoigne de l’extraordinaire créativité et des méthodes rudimentaires du début de la carrière de Roberts, avec des collages, des figurines et des dioramas, en plus des peintures pour lesquelles il est devenu si célèbre. On y redécouvre ses peintures et illustrations fantaisistes qui établissent des analogies avec les œuvres d’art de la contre-culture des années 1960, désorientant les spectateurs avec des vagues de motifs géométriques, de couleurs et d’images cosmiques. Ses compositions de faux naïfs mettent en scène des personnages récurrents de la culture pop tels que Mickey Mouse, Freddy Krueger et les Tortues Ninja. Avec une introduction de Myla DalBesio et Matthew Ronay, LSD Worldpeace est le produit d’un artiste à l’imagination débordante qui passe librement d’un mode à l’autre, guidé par une vision sans limites. Le livre de 160 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Anthology Editions.