Coco Aikura… un nom qui d’emblée nous fait voyager. Avec elle. Et pourtant, l’album s’intitule A Place Called Home. Elle chante en français, en allemand et en anglais. D’où cette multiplicité de visages peut-être… des visages qui sont tous siens, chacun nous montrant une facette différente mais bel et bien de la même personne. Elle qui avant chantait au sein du groupe franco-allemand Yalta Club. Et cette couleur rouge, pleine de vie, que dire de plus ?
« Home » ouvre magnifiquement l’album, l’allemand, le français mais aussi l’anglais s’enchevêtrant en une symbiose troublante, sur une musique particulièrement douce. Puis, « Silent record » laisse toute sa place à l’anglais, avec un entrain un peu plus éveillant, uniquement entrecoupé de quelques mot en français : « Le vent ne nous portera plus, Le monde tourne encore mais, Qui suis-je quand je te fuis ? Que fuis-je quand je te suis ? ».
Quelle que soit la langue qu’elle choisit, Coco Aikura chante toujours avec une vois terriblement délicate, dans une sorte d’unisson des plus agréables, bercée par une musique toujours d’une incroyable douceur, même sur la dynamique « Drop of water ». On se sent littéralement dans un cocon chaleureux tout au long du parfaitement intitulé A Place Called Home.
Au cœur de l’œuvre, « Mirror » me rappellerait presque la chanteuse et pianiste danoise Agnes Obel. Oui, cette chanson est tellement belle et touchante !
Petite dédicace très agréable à lire : Coco Aikura remercie, entre autres, ses parents qui l’ont forcée à apprendre le piano… Peut-être que d’autres futures artistes pourraient, elles et eux aussi, avoir besoin de ce coup de pouce !
(in Heepro Music, le 07/08/2023)