Les sauvages débarquent en meutes masquées dans les avenues de la ville cannibalisée par la canicule. L’inconfort est préférable à l’esclavage aussi conservent-ils leurs passe-montagnes, cagoules et autres couvre-chefs tous plus inattendus les uns que les autres. Certains se sont même coiffés d’une serpillère rouge. Alors, lorsqu’ils galopent vers les façades de la mairie en armant leurs bombes de couleur, on se croirait au milieu d’une peinture animée du Douanier Rousseau.