C’est le premier livre de Bernard Weber qui me tombe sous les yeux. Je me suis efforcée de le lire jusqu’à la fin et j’avoue mon total désarroi devant le succès fantastique de ce genre de littérature. Lire une bonne bande dessinée est plus amusant. Et en plus, l’auteur prétend faire au lecteur un cours d’histoire et de géopolitique, entrelardant ses chapitres d’extraits d’une pseudo-encyclopédie (il paraît que c’est sa marque de fabrique).
Bref, on enfile ici les clichés comme des perles, les dialogues sont anémiques, le style hypersimplifié … à moins que ce ne soit un objectif pour accrocher une tranche de lecteurs peu accoutumés à la lecture.
Donc, vous aurez retenu de ce roman que les récentes catastrophes qui ont secoué le monde comme le drame du Heysel, l’attaque du World Trade Center, la bousculade mortelle lors du pèlerinage de La Mecque, l’assassinat du Commandant Massoud … parmi d’autres, ne sont que le reflet du combat sans merci que se sont livré leur vie durant, ces deux mégères pas sympathiques pour un kopek.
La diagonale des reines, roman de Bernard Weber, édité chez Albin Michel, 458 p., 22,90€