Vous allez dire que c'est un dessin satirique, une caricature obscène...oui je suis d'accord ! Mais il faut insister que c'est une vérité pure et dure.
Il est de plus en plus difficile de synchroniser notre organisme à un quotidien à l'américaine; le stress, ça commence même avant de se réveiller, dans les rêves, pleins d'actions et de conflits virtuels; se lancer dans le ring sans prendre le petit déjeuner, sinon le larguer vers l'estomac comme une pilule: une vraie bombe à retardement qui ne s'enclenchera qu'une fois dans les tourmentes de la crise des nerfs, en plein milieu des embouteillages. La scène de ménage une fois arrivé à destination ( Job, école, université...etc.), surviennent alors les problèmes, la bureaucratie, les paperasses, les rapports et les comptes – rendus.
Une journée qui n'en finit plus, encore désorienté, songeant à se défouler en soirée à prendre le revers, à faire la fête rien que pour oublier, même pour un instant...et hop ! Ça reprend, la course ne s'arrête pas, le train n'attend personne, il faut toujours être au rendez – vous sinon c'est la fin, la fin d'un parcours, d'un projet, d'une vie même.
Et dans tout ça, est – ce qu'on a pensé à notre santé...nooon ! C'est pas le moment on est encore jeune « En Bonne Santé »; pour les plus malins, on vous dira « on y pensera dans vingt ans ». Oui certes ça devrait faire l'affaire dans vingt ans.
Le jour où vous vous baladerez avec votre sacoche pleines de comprimés, de sirops et de je ne sais quel gadgets futuristes, ce jour là pas la peine de faire un flashback, d'ailleurs vous n'en serez même pas capable puisque la cervelle sera atteinte d'Alzheimer. Vous vous contenterez du sourire de votre médecin et des mille et une pilule magiques pour « affiner » votre maladie.
Vient alors le cauchemar du système médical & d'assurance maladie, les exemples sont aussi variés qu'on pourrait passer la journée à en parler, en commençant par le notre (celui de la Tunisie) un vrai calvaire à la fois pour les adhérents et pour l'État , une sorte de labyrinthe pour ceux qui veulent vraiment en tirer profit, incompréhensible pour les uns et même dévalorisé & vidé de son statut pour la plupart. N'en parlons pas du système américain, une mosaïque de gadgets dont le dernier est d'imposer un système informatique centralisé, reliant en permanence les patients, les médecins, les pharmaciens et les agents d'assurance maladie afin de, soit disons, synchroniser les bases de données pour servir au mieux toutes les parties, se qui risque de poser un vrai litige en matière de pravacy (les américains y sont très sensibles) concernant les atouts des polices d'assurances à négocier les futurs contrats avec des clients potentiellement exposés aux risques des maladies chroniques et les critères de recrutements basés sur le checkup (médical) des candidats.
Or est – ce que nous sommes assez conscients de cette faveur ? Est – ce que nous assumons toute la responsabilité quant à la dégradation de notre santé ? Beaucoup de zones d'ombres restent à éplucher pour soustraire une conclusion, convaincante à déraciner ses mauvaises habitudes qui exterminent l'humanité.