Il y a un an, je décidai de me faire aider. Je ne voulais plus ne faire que survivre, faire avec, mais avoir des envies. Des envies aussi de mobilité, oh pas trop, pas si intense, quoique.
(oui oui petit écureuil volant j’aurai adoré suivre ton exemple, Wingsuit)
Mais je m’égare ! Des envies simples, courir les pieds nus en forêt, dévaler des escaliers par les rampes, grimper aux arbres…
Vanessa reviens ! Oui, reprenons : courir après le bus, faire de la randonnée, faire de la randonnée… en montagne, faire du vélo, nager (et pas seulement le dos crawlé).
Donc de l’aide. Oui un coach sportif de la gamme des honnêtes, des pros, des informés, des formés, des motivants, des soutenants. Grace à lui je découvre mon état de santé, je découvre que non seulement j’ai vécu la survie réelle un temps dans ma vie, la survie émotionnelle et intellectuelle encore un peu plus de temps mais que je survivais dans mon corps. Les prévisions n’étaient pas bonnes, les médecins étaient étonnés que j’ai tenu aussi longtemps : « Pas d’AVC ? Pas encore aveugle ? Pas impotente ? Encore indépendante ? Vous arrivez encore à marcher ? »
Bon, pour faire mon intéressante, j’ai enchainé les mésaventures de santé. Au point d’avoir du mal à marcher, à bouger un bras, à dormir allongé, à respirer, je suis passée près de la dépression. Depuis un an, deux à trois rdv médicaux par mois. Il fallait trouver les bons diagnostics. C’est en cours, je suis suivie.