Les Beatles et le mystère du “White Album” dévoilé

Derrière l’iconique “White Album” des Beatles se cache une histoire fascinante de création et de divergences artistiques. Découvrez comment ce chef-d’œuvre est né, de la vision originale de Richard Hamilton à la réception chaleureuse de John Lennon.

L’album blanc des Beatles s’appelle en réalité “The Beatles”. Lors d’une interview, Paul McCartney s’est penché sur l’origine du titre. En outre, John Lennon a révélé ce qu’il pensait de l’album avec le recul.

Un grand artiste a contribué à l’élaboration du nom officiel de l’album des Beatles, “The White Album

Dans le livre Paul McCartney : Many Years From Now, publié en 1997, Paul explique qu’il a travaillé sur l’emballage de l’Album blanc avec l’artiste Richard Hamilton. Hamilton est surtout connu pour son œuvre pop art “Qu’est-ce qui rend les maisons d’aujourd’hui si différentes, si attrayantes ? L’artiste a posé à Paul une question décisive.

Richard m’a demandé s’il y avait déjà eu un album intitulé “The Beatles”, et je me suis adressé à EMI, qui m’a répondu : “Non. Il y a eu Meet the Beatles, Introducing… The Beatles in America, mais il n’y a jamais eu d’album intitulé “The Beatles””, se souvient Paul. Il a donc dit : “Appelons-le comme ça”, ce qui est le titre officiel de l’Album blanc. Il est intéressant de noter que Paul ne connaissait pas le nom de tous les albums des Beatles. Le groupe a notamment sorti plusieurs autres albums portant leur nom dans le titre.

Paul McCartney estimait que l’idée de Richard Hamilton était trop bonne pour un album intitulé “The Beatles

Hamilton avait une autre idée pour l’album. Il disait : “Appelons-le The Beatles et mettons-le en blanc, vraiment en blanc””, se souvient Paul. Je lui répondais : “Eh bien, je ne sais pas. C’est un excellent concept, mais nous sortons un album ici. Il ne s’agit pas d’une œuvre d’art destinée à une galerie d’élite, c’est plus que cela’.

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“‘Je vois ce que je veux dire'”, a ajouté Paul. “‘C’est une bonne idée, mais pour ce que nous étions pour les gens, et ce que nous sommes toujours, ça ne colle pas tout à fait ; nous ne sommes pas tout à fait un espace vide, un mur blanc, les Beatles. Il faudrait que quelqu’un pisse dessus ou y mette une pomme pour que ça devienne les Beatles, parce qu’un mur blanc, c’est trop allemand et trop merveilleux pour nous”.

Hamilton convainc Paul que l’idée fonctionnerait si chaque exemplaire de l’Album Blanc portait un numéro en relief. EMI a d’abord respecté son idée, puis l’a abandonnée. L’album final a une couverture blanche sur laquelle figure le nom des Beatles.

John Lennon a aimé “l’album blanc” même s’il ne l’a pas trouvé parfait.

L’Album blanc s’est avéré si bon que même John l’a aimé. Le livre All We Are Saying : The Last Major Interview with John Lennon and Yoko Ono contient une interview datant de 1980. On y demande à John s’il a des albums préférés.

John a répondu que les seuls albums qu’il aimait totalement étaient le premier album éponyme d’Elvis Presley et un album de Carl Perkins, mais il ne se souvenait plus s’il s’agissait du premier ou du deuxième album de Perkins. Malgré cela, il éprouve des sentiments chaleureux à l’égard de quelques albums des Beatles, en particulier The White Album, Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, Rubber Soul, Revolver et Please Please Me. En revanche, il n’a pas cité des classiques comme Abbey Road et Let It Be.

L’Album blanc s’est avéré excellent, même si peu de fans l’appellent par son nom officiel.