Le jeune Hayato apprend la mort de sa grand-mère alors qu’il s’apprêtait à intégrer la prestigieuse université de Tokyo. Celle-ci lui laisse comme seul héritage un café délabré en bord de mer. Bien que décidé à le faire raser pour laisser le passé derrière lui, il découvre que cinq jeunes filles y résident et affirment faire partie de sa famille ! Hayato comprend rapidement qu’il va devoir composer avec l’énergique Ami, la malicieuse Riho, la timide Shiraguki, l’impassible Akane et la susceptible Ôka. Cette cohabitation inattendue et houleuse risque de bouleverser la vie du jeune homme !
Avertissement : nudité
© Kouji Seo / Kodansha Ltd.Mon avis :
Un nouveau manga de Kouji Seo, ça m’emplit toujours d’une certaine curiosité même si au fond, toutes ses histoires possèdent à chaque fois des thématiques assez récurrentes. Pour Goddesses Cafe Terrace, l’éditeur a ajouté un avertissement « -16 ans » sur la jaquette du manga. Effectivement, j’ai vite compris pourquoi en commençant ma lecture. Nos différentes héroïnes sont toutes montrées bien peu vêtue voire pas du tout. On a là un bon ecchi comme il se doit avec des corps féminins bien souvent mis en avant.
Alors, c’est bien beau tout ça, mais vous allez certainement me demander et l’histoire alors ? Eh bien, elle est là, bien présente, qu’on se rassure ! Notre héros, à la mort de sa grand-mère, hérite de son café qui n’a jamais vraiment marché. Du coup, il se rend sur les lieux pour le vendre et le faire raser pour en faire un parking, bien plus rentable. Sauf qu’il va avoir la surprise de sa vie en découvrant que la maison attenante au café est habitée par cinq jeunes femmes au caractère bien trempé !
C’est le début des ennuis pour Hayato (ou pas).
Ces dernières, bien décidées à garder le café, vont tout mettre en œuvre pour le séduire. Mais, ça ne fonctionne pas comme elles l’auraient souhaité.
Certes, la trame scénaristique est d’un classique à pleurer. Franchement, j’ai dû lire ce genre une dizaine de fois si ce n’est plus. Mais voilà, nous avons la patte de Kouji Seo qui a réussi à me happer dans ce premier tome, dans cette mise en place, en quelque sorte. Hayato (notre héros sans faille ou presque) n’est pas un jeune puceau qui ne sait pas comment gérer plein de jolies filles. Il est assez pragmatique et j’ai aimé ce côté plus adulte et mature. Pour ce qui est des filles, je les trouve, pour l’instant, assez clichés. Il y a la timide, la fonceuse, la boxeuse, la mystérieuse… bref…
Dans l’ensemble, si j’avais peur de tomber sur une histoire trop clichée qui s’appuie sur des facilités scénaristiques déjà bien éculées, c’est loin d’être le cas ici. Après, je ne m’inquiétais pas trop parce que Kouji Seo a toujours plus d’une corde à son arc. Cette fois, il nous offre un récit plus terre à terre avec ce café sur le déclin prêt à être rasé, mais qui finalement aura une seconde chance. Le héros réussira-t-il avec ses serveuses providentielles à le redresser et à en faire un lieu de passage ? Seule la suite nous le dira, mais je serai au rendez-vous !
Une aventure humaine et pleine de charme avec un style graphique toujours au top et qui ne change pas trop.