Paul McCartney a décrit sa première expérience avec le LSD aux côtés de John Lennon comme étant “très bizarre”. Malgré sa réticence initiale, il a finalement décidé de prendre cette drogue, ce qui a permis aux deux hommes de se rapprocher encore plus. L’expérience a également conduit les Beatles à créer des albums fortement inspirés par le LSD.
Paul McCartney était réticent à l’idée d’essayer le LSD, mais il a finalement décidé de prendre cette drogue avec John Lennon. Ce n’était pas la première fois qu’il en prenait, mais il pensait qu’il était important de l’expérimenter avec Lennon. Il a déclaré que l’expérience les avait rapprochés et lui avait rappelé à quel point ils étaient proches en tant qu’amis. Il l’a également qualifiée de “bizarre”.
Sommaire
- Paul McCartney a essayé le LSD avec John Lennon pour la première fois après une séance d’enregistrement.
- McCartney a déclaré que c’était une bonne expérience, même s’il n’aimait pas le LSD autant que ses coéquipiers.
- Paul McCartney s’est senti poussé par John Lennon à essayer le LSD
- Les Beatles ont écrit un album inspiré par le LSD
Paul McCartney a essayé le LSD avec John Lennon pour la première fois après une séance d’enregistrement.
Lors d’une séance d’enregistrement, Lennon a accidentellement pris du LSD en pensant qu’il s’agissait d’une amphétamine. Il ne lui a pas fallu longtemps pour réaliser qu’il n’arriverait pas à travailler avec les Beatles. McCartney raccompagne Lennon chez lui et, à leur arrivée, il décide de prendre lui aussi du LSD.
“Je me suis dit que c’était peut-être le moment de faire un voyage avec lui”, a-t-il déclaré, selon Rolling Stone. “Cela faisait longtemps que ça arrivait. C’est souvent la meilleure façon, sans trop y penser, de s’y glisser. John est déjà sur le coup, alors je vais en quelque sorte rattraper mon retard. C’était mon premier voyage avec John, ou avec n’importe lequel des gars.
McCartney a déclaré que c’était une bonne expérience, même s’il n’aimait pas le LSD autant que ses coéquipiers.
“Nous sommes restés éveillés toute la nuit, nous nous sommes assis et nous avons beaucoup halluciné”, a-t-il déclaré. “John et moi, nous nous connaissions depuis longtemps. Avec George et Ringo, nous étions les meilleurs amis du monde. Et nous nous sommes regardés dans les yeux, le contact visuel que nous avions l’habitude de faire, ce qui est assez époustouflant. On se dissout l’un dans l’autre… Et c’était incroyable. On se regarde dans les yeux, on voudrait détourner le regard mais on ne le fait pas, et on peut se voir dans l’autre personne. C’était une expérience très bizarre et j’ai été totalement époustouflé. John était resté très énigmatique et j’ai eu une grande vision de lui en tant que roi, l’empereur absolu de l’éternité. C’était un bon voyage.
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Si Paul McCartney a voulu essayer le LSD avec Lennon, c’est en partie parce que ses coéquipiers l’ont poussé à le faire. Lennon et George Harrison estimaient qu’ils ne pourraient pas se rapprocher de leurs camarades s’ils n’essayaient pas le LSD. McCartney a déclaré qu’il ne s’agissait pas seulement d’une pression des pairs, mais qu’il avait ressenti une “pression de la peur” pour prendre du LSD.
“Je n’avais pas voulu le faire, je m’étais retenu comme beaucoup de gens essayaient de le faire, mais il y avait une énorme pression des pairs”, a-t-il déclaré dans le livre Paul McCartney : Many Years From Now de Barry Miles. “Et au sein d’un groupe, c’est plus que la pression des pairs, c’est la pression de la peur. C’est plus que la pression des pairs, c’est la pression de la peur. C’est triplé, c’est plus que les copains, c’est ‘Hé, mec, tout le groupe a pris de l’acide, pourquoi tu t’accroches ? Quelle est la raison, qu’est-ce qu’il y a chez toi ? Je savais donc que je devrais le faire uniquement à cause de la pression de mes pairs”.
McCartney essaie le LSD pour la première fois avec un ami qui n’est pas membre des Beatles, mais il sait qu’il sera important de le prendre avec Lennon.
Les Beatles ont écrit un album inspiré par le LSD
De nombreux albums des Beatles ont été fortement inspirés par les substances qu’ils consommaient le plus souvent à l’époque.
La dernière chanson de Revolver, “Tomorrow Never Knows”, est sans aucun doute celle de John”, a déclaré McCartney dans The Beatles Anthology. “À cette époque, les gens commençaient à expérimenter les drogues, y compris le LSD. John avait mis la main sur l’adaptation de Timothy Leary du Livre des morts tibétain, un livre très intéressant”.
Lennon a ensuite qualifié Revolver d'”album acide” des Beatles.