Le premier disque acheté par Ringo Starr : Un retour sur ses débuts musicaux

Plongeons-nous dans les souvenirs du grand Ringo Starr, l’ancien batteur des Beatles, et découvrons ensemble le premier disque qu’il a acheté. Non sans humour, Ringo partage ses goûts musicaux évolutifs et ses débuts dans le monde du rock ‘n’ roll.

Que l’on soit un simple amateur de musique ou un titan tel que Ringo Starr, acheter un disque pour la première fois est un événement marquant. Cependant, cet achat ne doit pas toujours être un album phare ou une chanson qui a marqué une époque. Parfois, cet investissement décisif peut aussi être un acte frivole, comme dans le cas de l’ancien batteur des Beatles.

Starr a grandi dans une famille de musiciens, mais il n’a pas toujours eu un goût exceptionnel pour la musique. Lors d’une interview accordée à BBC Radio 6 en 2011, le batteur est revenu sur le début de son parcours, se remémorant les disques qui lui étaient chers dans sa jeunesse. Il a également évoqué l’œuvre d’art qui, selon lui, l’a séduit pour le rock ‘n’ roll.

“Dans ma famille, chaque fois qu’il y avait une fête, tout le monde avait un morceau, et tout le monde chantait. S’il y avait un piano, ils en jouaient, et s’il y avait un banjo, c’est là que j’ai vraiment commencé à l’entendre”, a déclaré Starr à propos de son entrée dans le monde de la musique par les mains de sa famille.

Interrogé sur le premier disque qu’il a acheté, Starr a admis : “Le premier disque était ‘The Laughing Policeman'”. Lorsqu’on lui a demandé qui avait chanté ce titre, l’ancien batteur des Beatles a répété en plaisantant le titre de la chanson avant d’ajouter : “Je ne sais pas” : “Je ne sais pas”.

La nouveauté “The Laughing Policeman” a été enregistrée par plusieurs artistes et a été popularisée pour la première fois dans les années 1890 par George W. Johnson. Cependant, Charles Penrose a modifié les paroles et enregistré une version moins problématique du titre en 1926, en supprimant le langage racial.

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Le morceau contient essentiellement des rires absurdes, mais Penrose chante également : “Je connais un gros policier, il est toujours dans notre rue, un gros homme jovial au visage rouge, c’est vraiment un régal, il est trop gentil pour un policier, il n’a jamais froncé les sourcils, et tout le monde dit que c’est l’homme le plus heureux de la ville”.

Starr était probablement un très jeune enfant lorsqu’il a acheté ce disque, et heureusement, ses goûts musicaux ont rapidement évolué. Le batteur explique : “Ensuite, j’ai acheté ‘Oh My Papa’, d’Eddie Calvert, je crois, et ‘Mama’ (de) David Whitfield. J’étais un jeune garçon très sentimental, et ce qui était génial, c’est que lorsque j’avais 15 ans, mes grands-parents m’ont emmené sur l’île de Man. Ils avaient le film de Bill Haley, Rock Around The Clock, et c’était un rock ‘n’ roll incroyable”.

Il poursuit : Il poursuit : “C’est très raide quand on l’écoute aujourd’hui, mais les gars, et beaucoup d’entre eux venaient de Liverpool, bien sûr, portaient des chapeaux “Kiss Me Quick”. Ils étaient tous comme des cow-boys et, en vacances, ils ont mis le feu aux poudres, et je me suis dit : ‘Ahh, super ! C’est ce que je veux faire”.

À partir de ce moment, Starr n’a jamais regardé en arrière et s’est consacré à la création musicale dans le style de Haley. En l’espace de quelques années, il est devenu une figure de proue de la scène de Liverpool et, moins d’une décennie plus tard, Starr jouissait d’une renommée internationale avec les Beatles.