Un an après l’excellent Inside Problems, l’américain Andrew Bird sort aujourd’hui son pendant cosmopolite, le lumineux Outside Problems.
Non destiné à la base à devenir un album, ce recueil de pop instrumentale est tout bonnement divin. Les sonorités latinos de Festivus, le folklore Klezmer (musique traditionnelle festive des communautés juives d’Europe de l’Est) de Mo Teef, les notes orientales du langoureux Tik Tok, les boucles jazzy de Mancey, ou la pop symphonique d’Epilogue, tout ici est pensé pour enchanter l’oreille de l’auditeur. Le chant suave du dandy de Lake Forest manque évidemment à l’ensemble, mais ces histoires sans paroles se suffisent finalement à elles-mêmes.
Sur le savoureux Outside Problems, l’orfèvre Andrew Bird part à la recherche de l’universalisme pop, et il semblerait bien qu’il en ait trouvé quelques bribes.
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De qui parle-t-on ? :
Chanteur et musicien américain, actif depuis 1992.
De quoi parle-t-on ? :
Pop instrumentale aux accents folkloriques de diverses régions du monde.
Rythme :
- Je me suis endormi
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je danse
Pop downtempo, mâtinée de spleen, conçue surtout pour le plaisir de l’oreille.
Accessibilité :
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Un format instrumental à l’extrême musicalité.
Audience :
- J’ai du succès avec mes goûts musicaux
- Peut-être écouté sans déranger personne
- Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
Style un brin trop atypique pour le grand public.