Hello les Caribbeanlovers,
Le mois d’avril vient de s’achever et c’est l’occasion de dresser un bilan de ces semaines de confinement. Je ne vais pas m’attarder sur toutes les difficultés rencontrées mais sur les effets bénéfiques apportés par ce temps passé en famille.
1- Un rapprochement inédit :
Il existe très peu de moments dans notre vie pendant lesquels nous passons réellement autant de temps en famille. Hormis les vacances en famille, difficile en effet de bénéficier de plusieurs jours pour profiter de ceux que l’on aime.
Ces derniers mois, je manquais clairement de temps à consacrer exclusivement à mes proches. Les journées de travail étaient longues et le temps passé avec ma fille semblait se réduire comme peau de chagrin alors que la culpabilité maternelle, elle, était de plus en plus pesante.
Pendant le confinement, j’ai renoué avec les câlins du matin avec bébé, sans la pression de la préparation pour l’école et les déjeuners à table tous les trois impossibles en temps normal.
2- Le dessin :
Vous l’ignorez peut-être mais je dessine. C’est une passion née dans mon enfance et entretenue au fil des années. J’ai même longtemps hésité à en faire mon métier. Pourtant, en dehors des personnages croqués sur mes carnets pendant les conférences de rédaction, je consacrais très peu de temps au dessin depuis quelques années.
Pendant le confinement, une fois ma journée de travail terminée, je me suis accordée du temps pour sortir les crayons et les aquarelles. J’ai remis un peu de couleur sur mes blocs de papier Canson et dans ma vie.
3- La sieste :
Quelle découverte absolument délicieuse ! Comment vais-je faire pour revenir à mes déjeuners avalés en 5 mn le nez collé à l’écran de mon ordinateur à la fin du télétravail ?
20 mn de déconnexion qui sont devenues un vrai plaisir quotidien.
4- Renouer le lien social :
Ce temps limité de sortie a donné une autre dimension à la traditionnelle marche. Nos ballades dans la nature toute proche de notre domicile, étaient des occasions privilégiées de croiser ces voisins avec qui nous ne prenions jamais le temps de parler, chacun enfermés dans nos quotidiens au rythme effréné.
Echanger deux mots, un sourire, à bonne distance, permettait de garder ce lien social quasi inexistant lors du confinement. L’homme est un animal social et la vision de notre enfant qui jouait, éclairait le visage des plus âgés, semblant leur redonner un espoir sur l’avenir qui paraissait si incertain.
5- Se déconnecter des réseaux sociaux :
Je devrais préciser, d’Instagram car je n’ai pas coupé avec d’autres réseaux comme Pinterest que je trouve si inspirant ou Facebook qui est un outil de travail au quotidien.
Pendant les premières semaines du confinement, croulant sous le travail, je n’ai littéralement pas eu le temps de me rendre sur Instagram. Quand j’y suis revenue, j’ai découvert la multiplication des lives, les challenges (à outrance) et l’impression d’un concours du « qui va être le confiné le plus glamour/sportif/cuisinier/calé en séries/parent modèle ».
Moi j’avais juste envie d’une pause et pas de milliers de gens qui me disent comment vivre mon confinement ou me donnent l’impression que je n’étais pas assez productive quand j’avais déjà la sensation d’être en surrégime.
Pause Instagram et j’envisage de supprimer mon compte.
Sac : Givenchy (vintage)
Pantalon : Mango
Top : Romwe
Bijou : Essence bijoux
Et vous, vous trouvez des effets positifs à l’enfermement ? Avez-vous découvert ou redécouvert des passions ?