Voyage : une randonnée à Chamonix pour admirer le Mont Blanc

Publié le 20 juillet 2023 par Larrogante

C’est l’un des plus beaux spots de France, au cœur de la montagne, entre sport et aventure. Le Mont Blanc, pour une randonnée en deux jours, on le tente ? Les marques Helly Hansen et Deuter m’ont donné l’occasion de relever le défi, et j’étais loin de mes surprises. On grimpe ? 

48h de sueur et d’émerveillement 

Départ de Paris, en train, direction Chamonix. D’ailleurs, l’arrêt s’appelle précisément « Chamonix Mont-Blanc ». 5h 22 minutes pour arriver au cœur de la nature, des animaux et… Parmi les sportifs ! Cette destination tout public est surtout celle d’amoureux de la marche, du trail ou de la course. Mais quand on a l’âme joueuse, on se dit que c’est possible. Ce qu’il faut savoir avant de vous lancer dans ce périple, c’est que l’équipement en montage, c’est la base. Pas seulement les chaussures – j’ai eu la chance de tester les Hoka Anacapa Breeze, idéales pour l’été, mais aussi l’ensemble des vêtements que l’on porte. Il faut du technique, pour braver le chaud (il faisait 30 degrés), le vent, le froid pour la nuit (vous allez voir, l’idée est de passer une nuit en refuge de haute montagne), les gouttes de pluie et la neige. Oui la neige, même l’été. Au sommet de la montagne, c’est dans la neige (en abondance et tant mieux) que l’on continue sa marche. 

Un démarrage intense

Le programme : faire une jolie randonnée dans la réserve naturelle des aiguilles rouges, afin de dormir une nuit au refuge du Lac Blanc, se réveiller à cette hauteur afin d’admirer le Mont-Blanc pile en face. Vous êtes prêt.e ? On commence de tout en bas et c’est bien là le plus difficile. Ça démarre sec, après avoir laissé la voiture sur le parking de Tré-le-Champ. On prend le chemin qui indique « Lac Blanc 2h45 » (sans faire de randonnée, j’ai mis plutôt le double). Côté équipement, le plus important, c’est de bien choisir et d’acheter des vêtements qui vont vous servir à vie vue leur qualité. Helly Hansen, marque internationalement reconnue, a permis que je sois au top. Le must pour moi, c’est la veste à la technologie lifa, ultra fine et pourtant qui protège par tous les temps. Et le chapeau en beige, véritable allier contre les coups de soleil tout en ayant un look de hipster. C’est d’ailleurs la classe de croiser les travailleurs, sauveteurs et tous les professionnels en haute montagne habillés par Helly Hansen ! On prend aussi un sac à dos Deuter, avec une technique bien spécifique pour tout caser sans que cela nous pèse. J’ai adoré la légèreté du sac, on ne le sent pas du tout en marchant. Une serviette, une taie d’oreiller, des snacks, une compote, une gourde – incroyable car elle permet de boire n’importe quelle eau avec son filtre ultra puissant, c’est une Katadyn. Un essentiel léger de toilette (j’ai pris ma brosse à dents et de la crème solaire). Et c’est parti ! 

Côté équipement, le plus important, c’est de bien choisir et d’acheter des vêtements qui vont vous servir à vie vue leur qualité.

Le corps à l’épreuve, le mental au travail 

Pour une novice comme moi, la randonnée, c’est très difficile. Ça force sur mes jambes, mon cœur s’emballe vite, je transpire beaucoup. Accompagnée par un guide incroyable, qui me conseille de marcher en serpent et à mon rythme, « Il n’y a pas de compétition en randonnée », j’y vais très doucement. Après 1h30 avec un dénivelé de dingue, je me sens KO technique. Mais ma tête me dit de continuer, comme s’il fallait ce redémarrage en fin d’année pour s’aérer et recommencer de plus belle. Petite pause méritée à la Flégère – pour info, si vous avez peur, n’hésitez pas à prendre le télécabine du parking qui vous dépose directement à cette étape, surtout si vous avez de jeunes enfants, on continue après avoir bu une boisson au gingembre (quelle idée de Parisienne !). C’est un peu plus simple, on grimpe avec une vue dégagée sur le Mont-Blanc, toujours en suivant « Lac Blanc ». Au sol, des tuiles et de l’herbe, un chemin assez large. On s’arrête pour manger, avec les équipes de Trek’n Eat, on mange des plats très protéinés que l’on ouvre via leur sachet et auxquels on ajoute de l’eau chaude. L’aventure, même dans l’assiette. 

En solo pour le final

Difficile de redémarrer, je laisse passer l’équipe de sportifs avec qui je suis partie pour marcher (et disons-le, gravir) cette montagne avec le plus de lenteur possible. J’arrive vraiment au cœur de la montagne et je vois plusieurs personnes redescendre. Je les questionne, pas mal d’étrangers, « Pourquoi vous redescendez ? ». « Trop difficile à ce stade, avec la neige, ça glisse ». Je sens vraiment que j’en suis incapable, je suis épuisée. Je décide après avoir passé un mini lac très beau de m’installer sur un énorme rocher plat. Il fait si beau, ça tape. Heureusement que j’ai un t-shirt anti-transpirant et de quoi bien me protéger des coups de soleil… Et là, le spectacle est fantastique. Les montagnes à perte de vue, 2000 mètres d’altitude, le calme absolu. C’est si beau. Je vois un bouquetin à deux mètres de moi, puis un autre. La magie de ce cadre, c’est une vraie bouffée d’air frais, une raison d’avoir fait autant d’efforts. C’est reparti, sans doute pour le plus dur.

L’arrivée au Lac Blanc

J’y vais tout doucement, je pense sincèrement que mon corps va craquer. Et ça commence à monter avec des escaliers – entendons-nous, on dirait certains coins des Calanques à Marseille ! C’est face au vide mais pour autant, sans danger. Juste le dénivelé qui est très dur à encaisser. Les plus sportifs de la team, et le guide, sont revenus me chercher alors que j’étais en train de pleurer de fatigue. Mon mental a pris le dessus, « Allez Steph, tu peux le faire, t’es une combattante ». Je grimpe avec eux, je traverse la neige – merci mon dieu de m’avoir prêté des bâtons ! Et voilà qu’après 6 heures de marche, j’arrive avec eux au refuge du Lac Blanc. 

Une nuit au sommet

C’est magique. Le Mont-Blanc somptueux en face, un peu pris dans la brume. Le lac glacé qui fera de l’œil à certains de mon équipe, qui s’y baigne pour se refroidir (les fous !). Et une bière pour moi, bien méritée. Le refuge du Lac Blanc est génial, c’est 80 euros avec le dîner et le petit-déj, le repas est très bien (même veggie), c’est ultra propre. Contrairement à ce que l’on me dit, qu’il est difficile de dormir en altitude (2500 mètres), je m’endors direct. Réveil incroyable, on a la montagne à perte de vue, sous la neige, c’est incroyable de beauté. Mais il faut redescendre… C’est parti pour 4h de marche avec une descente finalement plus simple que la montée (pour moi). Ça tape dans le bout de la chaussure, ça tire sur les genoux mais je trouve ça plus confortable. Pour les derniers kilomètres, je décide de prendre le télécabine, ça faisait un effort considérable pour une citadine peu habituée. 

Bilan de cette aventure en montagne

J’ai eu peu de courbatures, je me suis faite un peu violence mais si c’était à refaire, j’irai à nouveau faire des 48 heures de randonnée. C’est possible en famille, c’est possible en solo, et même s’il y a du monde, tout l’espace permet de s’écarter du stress, des problèmes à l’année, d’éliminer aussi. L’équipement est essentiel, sans avoir autant de technicité, je pense que j’aurais été encore plus en difficulté. Et j’ai d’ailleurs remis le chapeau sur mon vélo à Paris ! 

Le récap : 

Paris > Chamonix en train.
Parking du Tré-le-Champ.
Ça grimpe en forêt, suivre « Lac Blanc ».
Petit stop à la Flégère.
On continue direction le « Lac Blanc ».
Les Lacs des Chéserys, pause.
Une nuit au refuge du « Lac Blanc ».