Poursuivant la lecture du livre de Georges Mounin, voici ce texte extrait d'un poème de René Char :
La terre s'éjecte de ses parenthèses illettrées, Soleil et nuit dans l'or identique parcourent et négocient l'espace-esprit, la chair-muraille.
Georges Mounin écrit : "je pense qu'un astronome, un navigateur, ne récuseraient pas la valeur sensorielle de tels vers", rapprochant les mots de René Char de vers de Vigny ou d'une phrase de Bachelard, et de bien d'autres. Il ne connaissait pas Liu Cixin, qui imagine une terre errante...