Après la séparation des Beatles, Ringo Starr s’est forgé une carrière solo réussie malgré les attentes écrasantes. Starr a évoqué les moments inoubliables de sa carrière, notamment sa collaboration avec John Lennon sur son premier album solo, John Lennon/Plastic Ono Band. Il décrit ces sessions comme une des meilleures expériences de sa vie.
La vie en tant qu’ancien membre des Beatles a été difficile pour les quatre membres. Les lourdes attentes qui pesaient sur chacun d’entre eux ont été gérées de différentes manières. Ringo Starr a connu la période la plus difficile ou la plus facile, selon le point de vue. Sa personnalité facile à vivre et son attitude adorable ont fait de lui l’un des favoris de ses anciens compagnons de groupe, mais ce manque de sérieux aurait pu condamner sa carrière solo.
Heureusement pour lui, ce ne fut pas le cas. Starr a remporté l’un des premiers succès en solo de tous les anciens Beatles, “It Don’t Come Easy”, en 1971, et a continué à accumuler les succès tout au long de la première partie de la décennie. Aux États-Unis, Starr a été brièvement le plus populaire de tous les anciens Beatles, avec des singles numéro un comme “Photograph” et “You’re Sixteen”.
Starr a gardé de bonnes relations avec tous ses anciens compagnons de groupe, collaborant avec eux sur leurs albums solo tout en lui donnant une partie de leur matériel en retour. Starr était présent pour The Concert For Bangladesh de George Harrison et fait partie du petit nombre de personnes qui ont aidé Lennon à travailler sur son premier album solo, John Lennon/Plastic Ono Band.
“C’était incroyable”, a déclaré plus tard Starr à Uncut à propos des sessions d’enregistrement. “John, [le bassiste] Klaus [Voorman] et moi. L’un des meilleurs trios que j’aie jamais entendus. Nous l’avons fait comme un jam. Nous savions que John avait les chansons, nous les jouions et nous sentions où elles devaient aller. Nous connaissions Klaus de toute façon. John et moi nous connaissions vraiment, nous étions donc devins quant à l’orientation de l’atmosphère”.
La création de Plastic Ono Band a été un accouchement difficile. L’album s’inspire spécifiquement de la thérapie du cri primal de Lennon, qui utilise des incidents traumatisants revécus et recréés. Lennon a abordé des sujets lourds comme la mort de sa mère, sa désillusion à l’égard des Beatles, son manque de foi en Dieu, le sort de la classe ouvrière et la solitude qu’il ressentait en dehors de l’étreinte de sa femme, Yoko Ono. Malgré cela, Starr se souvient des sessions comme d’une période positive pour toutes les personnes impliquées.
“C’est l’une des meilleures expériences que j’aie jamais eues sur un disque”, affirme Starr. “Le simple fait d’être dans la pièce avec John, d’être honnête, comme il l’était, de crier, de hurler et de chanter. C’était un moment incroyable.
Découvrez “Mother” de John Lennon/Plastic Ono Band ci-dessous.
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