lundi 17 juillet
Une année scolaire dans le collège d'une toute petite ville perdue en Anatolie. Une région où n'existe que deux saisons, l'hiver glacial et enneigé et l'été brûlant.
Encore une année de frustration pour Samet, le jeune professeur d'arts plastiques qui attend depuis quatre sa mutation pour Istambul, la grande ville très loin de ce pays de ploucs. Une année encore à vivre les mesquineries quotidiennes et les petites trahisons de ses collègues de travail et de ses élèves qu'il ne comprend pas toujours.
L'année d'une rencontre aussi, Nuray, une professeur d'anglais du lycée de la ville voisine.
Bref, la photographie à tomber d'une contrée formidablement photogénique (ça tombe bien ), des personnages parfaitement dessinés, des dialogues travaillés qui sonnent justes et une mise en scène d'une intelligence et d'un naturel rare.
Bref, un film beau et intelligent qui rend les spectateurs beaux et intelligents, courrez-y.
Si en plus je vous confie que l'ombre de Truffaut plane sur cette version de "Jules et Jim" en Anatolie, vous n'aurez plus d'excuse.