Tombé en dévotion pour cette barrière montagneuse, parce qu’on n’en a jamais fini avec lui, c’est bien du Dévoluy dont je veux parler. Ces sommets, qui me sont pour la plupart inaccessibles, me fascinent, tant ils en imposent. Depuis la terrasse de mon gîte, l’Obiou me nargue chaque soir, jusqu’à en rougir, avant de s’éteindre à la nuit tombée. Mais je sais qu’il est là, à me toiser, du haut de ses 2789 mètres. 1789, c’est tout juste l’altitude qui nous sépare. Presque une révolution, en fait.