SAOLA est une marque de chaussures éthiques et écologiques qui se concentre sur la durabilité et la préservation de l’environnement. Son objectif est de créer des chaussures à la fois tendance et respectueuses de la planète en utilisant des matériaux recyclés tels que le plastique issu des océans et le liège naturel.
SAOLA, une marque engagée et engageante
SAOLA s’engage également à reverser une partie de ses bénéfices à des organisations de protection de la faune sauvage. Les chaussures sont conçues pour être confortables, légères et adaptées à un mode de vie actif tout en minimisant leur impact sur l’environnement.
Cette année, je teste un nouveau modèle SAOLA : La TSAVO, un nouveau style de sneakers sportives et toujours plus innovantes !
Sans surprise, dès que je mets mes pieds dans ces baskets, je suis comme dans des pantoufles. Là où le modèle Cannon Knit II M White est plus à plat, la Tsavo est montée sur ressort. La semelle en mousse recyclée et en caoutchouc naturel est assez épaisse pour amortir nos pas.
En matière de confort intérieur, c’est parfait. Personnellement je porte toujours mes SAOLA sans chaussettes car la toile en tricot de bouteilles en plastique recyclé et la semelle intérieure en liège et à base d’algues sont ultra conforts et surtout très respirants pour mes petits pieds.
En termes de style, ces baskets éco-responsables ont un look assez sportif et dynamique. Pourtant je les trouve aussi relativement élégantes pour les porter en short + t-shirt et même avec un pantalon léger en lin + une petite chemise estivale.
Vidéo test du modèle Tsavo SAOLA Shoes
Pour en savoir plus sur SAOLA Shoes, découvrez l’interview de son fondateur ci-dessous ou rendez-vous directement sur le site de la marque.
Visiter le site de la marque >>Interview de Guillaume Linossier, Fondateur de la la marque SAOLA Shoes
J’ai rencontré en exclusivité le fondateur de la marque SAOLA : des chaussures chaussures écologiques confortables et légères fabriquées à partir de matériaux recyclés, organiques et biosourcés !
Guillaume Linossier nous livre sa vision du monde de la sneaker et la recette du succès de sa jeune et belle marque qui commence à conquérir le monde entier.
GF : Bonjour Guillaume Linossier, je suis ravi de déjà de vous rencontrer et puis d’avoir un instant pour échanger avec vous car vous êtes le fondateur de la marque SAOLA. Alors qu’est-ce que ça SAOLA ? C’est pour moi, en tout cas, une marque de chaussures fabriquées en matières biosourcées et recyclées que j’ai déjà eu la chance de tester il y a un an. Alors depuis, il s’est passé plein de choses. Il y a eu des nouveautés et on va on va en parler.
Alors ma première question c’est qu’est-ce qui fait que vous, Guillaume, savoyard je crois d’origine, expatrié aux États-Unis, souhaite revenir en France pour créer une marque de chaussures tel que SAOLA. Comment c’est venu, qu’est-ce qui s’est passé dans votre tête, dans votre esprit pour partir sur un projet aussi fou ?
GL : Alors c’est vrai que c’était un projet fou et je j’avais pas pris l’ampleur du projet dès le départ mais c’est vrai que c’était un gros projet. Moi, ce qui m’a vraiment drivé et motivé à lancer SAOLA c’est voilà mon engagement environnemental.
J’ai travaillé pendant des années dans l’industrie de l’Outdoor. Pendant une quinzaine d’années en fait. J’avais de plus en plus de mal entre le discours marketing des marques et ce qui se passait en amont surtout au niveau de la production donc là l’idée de la marque SAOLA c’était de faire une marque engagée sur les problématiques environnementales dès le lancement en 2018 en travaillant à l’éco-conception sur les produits (donc on travaille au maximum avec des matériaux biosourcés recyclés) et en parallèle on a rejoint l’association 1% pour la planète aussi dès le départ avec un gros focus pour aider des projets liés à la préservation de la biodiversité.
GF : Ok alors vous auriez pu vous lancer dans les vêtements, les t-shirts, les pantalons, même les jeans ou voilà peu importe : pourquoi vous êtes-vous lancé dans la fabrication de chaussures ?
GL : J’étais basé aux États-Unis à l’époque et je voyais qu’il y avait dans le textile déjà pas mal de marques engagées déjà pas mal d’actions lancées. Et en fait, dès que j’ai regardé dans le monde de la chaussure c’était vraiment le désert total alors les choses depuis ont pas mal changé il y a d’autres marques qui sont lancées.
GF : Justement, moi, j’ai l’année dernière testé une première paire de chaussures en tout cas un des premiers modèles : qu’est-ce qui fait la caractéristique principale ou quelles sont les caractéristiques principales de vos chaussures ? J’ai été, alors au-delà des matières recyclées et biosourcés, assez agréablement surpris par plein de choses notamment la légèreté et la respirabilité. Est-ce que ça fait partie des critères en tout cas de développement de vos produits ?
GL : OUI, c’est vraiment en fait deux axes forts. Donc en plus de l’éco-conception sur lequel on travaille et qui nous permet aussi aujourd’hui d’être assez différenciants par rapport à pas mal d’autres marques sur marché, c’est vraiment la légèreté, le confort donc sur lesquels on travaille de manière acharnée tout le temps.
Donc nos produits sont en moyenne deux à trois fois plus légers que d’autres sur le marché. On travaille beaucoup avec du nids en fait, c’est du tricot, ce qui nous permet d’être et aussi d’optimiser en fait les utilisations de matière parce qu’en fait on tricote exactement à la taille de la chaussure, donc on a plus du tout de chute de matière et par contre ça a aussi un autre avantage c’est que c’est assez stretch donc très confort et respirant et les chaussures d’été par exemple si vous les salissez c’est hyper facile de les laver : vous pouvez les mettre en machine. Vous enlevez la semelle intérieure, vous les mettez en machine et elles ressortent toute propre et ce qui permet aussi de les porter pieds nus si vous avez envie.
GF : Celles-ci elles ont un an en fait. Je les ai portées tous les l’été à vrai dire et elles sont en super état. Elles sont super légères et même portées pieds nus effectivement la respirabilité c’est un point qui m’a assez surpris.
GL : Les semelles sont en liège aussi en dessous donc ce qui amène un peu l’amorti parce que le liège est une matière assez rigide. On a fait une combinaison avec des algues pour faire ça et puis sur les modèles de chaussures pour l’hiver : on garde la légèreté, le confort et par contre on va plutôt jouer sur l’étanchéité. Donc on travaille les produits avec des membranes recyclées ce qui permet d’avoir vraiment sur des mêmes typologies de produits deux axes.
GF : Où est-ce que vous allez vous fournir en matières premières, qu’elles soient biosourcées, recyclées ?
GL : Alors nous, on produit au Vietnam et donc on essaie d’avoir un maximum de fournisseurs au Vietnam. Il y a aujourd’hui un seul composant qui est fait dans le sud de la Chine et à chaque fois par contre ce sont des fournisseurs agréés et qui ont des certifications que soit au niveau social ou environnemental. Ce qui fait qu’on limite en fait le transport entre le fournisseur de matière et l’usine d’assemblage.
GF : La marque a été créée en 2018 et en 2022 vous avez vendu 27000 paires de chaussures en France et ailleurs dans le monde. Comment est-ce qu’on fait quand on est une jeune marque de chaussures tel que SAOLA pour vendre, en si peu de temps finalement, autant de chaussures dans le monde entier ? C’est quoi la stratégie ?
GL : Alors aujourd’hui on vend en direct sur notre site et via des revendeurs dans le monde entier. Moi avant de rentrer en France, il y a 6-7 ans, j’ai toujours travaillé à l’étranger donc c’est vrai que c’est un peu dans mon ADN d’aller chercher des partenaires à l’étranger et voilà l’idée c’est de présenter du mieux possible des produits qui sont performants là encore à l’usage et en termes d’écoconception et de convaincre des partenaires de nous revendre et là c’est vrai qu’on est en bonne progression.
Je pense qu’on va plus que doubler encore cette année et ma vision c’est de dire : en fait on veut avoir une croissance maîtrisée et surtout mettre un maximum de produits éco-conçus sur le marché. Ce qui fait que les gens achèteront moins de produits non éco-conçus on va dire.
GF : Ok , quel est le marché aujourd’hui qui est le plus porteur pour SAOLA ?
GL : Pour nous, c’est les US, donc là, j’y suis encore et en fait je repars m’y installer définitivement.
Après, on travaille très bien en Allemagne, On a un gros distributeur en Corée et puis là on s’est bien organisé pour développer beaucoup le marché français aussi. On a des nouveaux agents commerciaux en 2023 et donc on aura une présence bien plus forte normalement à partir du printemps 2024.
GF : Par rapport aux retours clients dans le monde entier, qu’est-ce qui fait la force de la marque et des produits SOALA ?
GL : En fait, c’est vraiment je dirais : c’est l’engagement, la légèreté et le confort. Ce sont les trois mots qui ressortent tout le temps et qui nous permettent de nous développer et de le faire sereinement. C’est vrai que nous c’est vraiment là encore cet engagement qui nous motive tous les jours à avancer.
GF : Je regardais sur le site internet et finalement il n’y a pas beaucoup de modèles en tout cas chez les hommes : à peine 10 modèles je crois mais ça cartonne malgré tout.
GL : On n’a pas forcément besoin d’avoir beaucoup de modèles pour que ça fonctionne bien. Il faut avoir les bons modèles.
GF : J’ai également vu que récemment vous aviez effectué une levée de fonds assez importante : qu’est-ce que ça va vous apporter ?
GL : Le but de la levée c’est de pouvoir à la fois accélérer la croissance et surtout structurer une équipe aujourd’hui très réduite et on a besoin de fonds en fait pour grossir. Cette levée de fond nous permet aussi de mieux travailler avec les banques parce qu’il y a un des gros challenges dans notre industrie : c’est que globalement on doit financer toute la production avant de la vendre et en fait plus on grossit plus on a besoin de trésorerie et là c’est vrai que c’est une vraie bouffée d’air. Et surtout on a fait entrer des partenaires qui nous aident au niveau financier mais avec énormément d’expertise dans l’industrie et donc on va vraiment gagner en compétences aussi.
GF : OK alors justement vous parliez d’équipe : aujourd’hui SAOLA c’est combien de personnes ?
GL : Nous sommes une dizaine à Annecy. On a aussi notre designer qui est un Français et qui est basé à Taïwan depuis plus d’une dizaine d’années. Il s’occupe aussi de tout le suivi de développement avec nos partenaires asiatiques. Donc c’est vraiment hyper intéressant aussi d’avoir quelqu’un sur place qui peut aller dans les usines très facilement. Donc là nous sommes une dizaine et on va continuer à embaucher d’ici début 2024.
Pour ma part, je suis en déplacement en ce moment sur un salon aux États-Unis mais je pars m’installer dans le Colorado là fin juillet avec comme objectif de développer l’activité ici, être proche de nos partenaires avec qui on fait déjà pas mal de business et mettre en place une équipe sur place pour être là et encore mieux adapté aux besoins du marché américain.
GF : Quelles sont les perspectives là pour les années à venir ?
GL : Je dirais les grosses missions des prochains mois c’est là encore d’avancer sur la partie développement produit.
Là on est en train de travailler à pas mal de nouvelles options de matières qui sont hyper intéressantes et qui vont permettre encore aux produits d’être de plus en plus éco-conçues et de moins en moins impactant.
Et puis en termes d’activité, il faut qu’on continue à structurer l’équipe pour qu’on puisse être plus serein et vraiment avoir une croissance maîtrisée et structurée.
En termes de développement produit, alors la chaussure c’est déjà un monde à part entière mais est-ce que il y a des perspectives dans un coin de votre tête sur une partie textile par exemple ? *
GL : Oui, on réfléchit un peu textile et accessoire. On est en train de travailler d’ailleurs avec un nouveau partenaire Coréen qui a pas mal d’expertise dans ce domaine ,donc j’espère qu’en 2024 ou plus tard 2025 on pourra lancer d’autres catégories de produits en parallèle de la chaussure.
GF : Super, j’invite tous les tous les internautes à aller faire un tour sur le site SAOLAshoes.com. D’ailleurs, SAOLA : qu’est-ce que ça veut dire ?
GL : SAOLA c’est en fait une espèce d’antilope qui a été découverte au Vietnam il y a 25 ans et en fait c’est la plus grosse découverte de mammifère du siècle dernier et qui est aujourd’hui déjà considéré comme on voit d’extinction et donc c’est vraiment le lien en fait entre le nom de la marque et notre engagement aujourd’hui. On bosse avec différentes associations sur la préservation de la biodiversité qui est quelque chose moi qui me tient énormément à cœur et sur lequel je veux vraiment qu’on continue à se développer. On leur reverse une partie de notre chiffre d’affaires donc plus on sera gros plus on pourra avoir un impact et réaliser des actions fortes et concrètes sur ce domaine.
GF : Vous travaillez avec 1% pour la planète.
GL : En effet, 1% pour ma planète a été créée par Patagonia il y a déjà pas mal d’années. C’est vraiment une marque référente en terme d’engagement et qui nous inspire énormément. Cela nous nous permet d’avoir accès assez facilement à pas mal d’associations qui sont engagées sur le terrain et donc nous on peut travailler en direct avec ces associations.
GF : Merci Guillaume en tout cas pour nous avoir fait découvrir votre marque et puis bah on vous souhaite plein de bonnes choses pour la suite et on continue à vous suivre
GL : Merci Guillaume à bientôt.