Comment George Harrison a aidé à perfectionner ‘I Won’t Back Down’ de Tom Petty

La chanson emblématique “I Won’t Back Down” de Tom Petty a été améliorée grâce à l’aide de George Harrison des Beatles. Initialement, Petty avait écrit “standing on the edge of the world” dans le refrain, mais Harrison l’a convaincu de le changer pour “there ain’t no easy way out”. Ce simple changement a rendu la chanson plus percutante et a contribué à son succès.

Pour la première fois depuis longtemps, Tom Petty semblait être heureux à la fin des années 1980. Après avoir vécu l’incendie de sa maison et les sessions désastreuses de Southern Accents, son amitié avec des légendes du rock comme George Harrison l’a conduit à devenir une légende honoraire des Traveling Wilburys, jouant de la basse aux côtés du crooner Roy Orbison. En arrière-plan, Petty travaillait également d’arrache-pied avec Jeff Lynne, le leader d’ELO, pour produire son album classique, Full Moon Fever.

Premier grand album de Petty sans le reste des Heartbreakers, le premier véritable album solo lui a apporté quelques-unes de ses plus grandes chansons, de l’attitude de mauvais garçon de “Runnin’ Down a Dream” à “Free Fallin'”. S’il était évident que “I Won’t Back Down” était déjà une bonne chanson au début des sessions, elle a eu besoin d’un peu d’aide de la part des Beatles pour être parfaite.

Lorsque Petty a composé la chanson pour la première fois, il hésitait à l’inclure en raison de son caractère personnel. Pensant qu’elle était trop honnête, Petty a voulu la déguiser un peu avant d’aboutir à la version que la plupart des gens connaissent. Mais lorsqu’il l’a jouée à George Harrison, “The Quiet Beatle” a parlé d’un problème avec les paroles.

Dans le refrain emblématique de la chanson, Petty avait à l’origine écrit “standing on the edge of the world” (debout au bord du monde), reliant les deux morceaux entre eux. Apparemment, cette phrase était tellement éculée que Harrison en a fait la grimace, comme Petty l’a rappelé plus tard dans Conversations with Tom Petty : “Lorsque nous l’enregistrions, George a dit : “Qu’est-ce que c’est que ça – “Je me tiens au bord du monde”. Il doit bien y avoir quelque chose de mieux que ça’. J’ai alors proposé “there ain’t no easy way out”, qui semblait si évident”.

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Ce n’est pas la seule faveur que Petty a reçue d’un Beatle à cette époque. Au moment de tourner la vidéo de la chanson, on peut voir Harrison chanter aux côtés de Lynne, Ringo Starr jouant également de la batterie sur le produit final.

Malgré l’accueil mitigé de l’album par sa maison de disques, “I Won’t Back Down” allait devenir un incontournable de tous les concerts de Petty, où il chantait à tue-tête qu’il ne fallait jamais baisser les bras face à la défaite. Rétrospectivement, Petty était fier que les paroles n’aient pas de fioritures, notant : “Je suis vraiment content d’avoir retiré toutes les lignes idiotes parce que c’est une chanson qui a inspiré beaucoup de gens”.

Même plus tard dans sa vie, Petty rejouera la chanson, avec Johnny Cash au chant à sa place. Petty a été tellement captivé par la version de Cash qu’elle lui a fait “regretter de ne pas l’avoir fait”. Il y avait tellement de conviction dans sa version qu’on aurait dit qu’il l’avait écrite”.

Si Petty s’est toujours efforcé de garder les choses assez simples dans ses arrangements, la véritable puissance de ses chansons vient de l’ouverture qu’il donne à ses couplets. Bien que personne ne connaisse les détails exacts de ce dont Petty parlait dans cette chanson, tout le monde a eu quelque chose qui lui est arrivé dans la vie, et cette chanson est un rappel de ne jamais laisser les salauds vous broyer.