Je savais que tu pouvais me faire du mal,
Je l'ai su dès le premier jour,
depuis notre premier regard.
Alors j'ai voulu m'enfuir,
verrouiller toutes les portes,
blinder les fenêtres
et créer des distances kilométriques avec mon cœur en mettant l'océan en travers.
J'ai essayé, mais tu étais déjà en moi :
l'océan ne suffisait pas,
tu l'avais déjà traversé en donnant des battements à mon âme,
le cœur s'est rendu et n'a pas pu ni voulu créer la distance nécessaire.
J'ai donc ouvert la porte
et j'ai laissé ta vague m'envahir parce que j'ai compris que tu étais la bonne vague,
le moment parfait qui valait la peine d'être vécu
et que ne pas te vivre aurait été une "douleur".
Silvana Stremiz
Partager cet article Repost0Poètes d'aujourd'hui
« Article précédent