C'est sans doute l'édition de 1968 que j'ai un jour prêtée, sans retour comme c'est souvent le cas. Mais voilà qu'il y a un peu plus de deux mois, Sylvain Besançon m'adressait le portrait qu'il avait réalisé du poète (image ci-jointe), me remettant en tête l'idée de ce livre que je citai quelques jours plus tard ( ici). Ce n'est qu'à ce moment que j'ai vu qu'une nouvelle édition avait été réalisée. Je ne la relirai sans doute pas comme je l'ai initialement lue. Mais j'y reviendrai. En voici quelques lignes du premier chapitre, Le poète et son lecteur :
" Certes, le sort de tous les poètes est de n'avoir qu'une génération de compagnons ; puis, pour l'éternité, cette espèce si différente : des lecteurs. Mais c'est le sort des lecteurs aussi, dont il faut leur apprendre à souffrir : pour que la poésie donne à quelqu'un tout ce qu'elle peut donner, il faut peut-être aussi cette chance, être le convive d'une poésie contemporaine. "