Féline

Quatrième de couverture :

Voici un jeune chat errant, qui doit affronter les difficultés de la vie après la disparition de sa mère. Voici une adolescente solitaire et renfermée qui vit seule avec sa grand-mère. Tous deux se rencontrent dans un parc, et aussitôt, le chat croit reconnaître en elle un de ces êtres de légende qui comprennent le langage des chats. C’est sûr, ils sont faits l’un pour l’autre !

Petit billet rapide pour ce court roman coréen. « Féline », c’est sans doute Minyeong, cette ado immédiatement reconnue par la narrateur félin, que la jeune fille appellera « bêtement » Minet. Elle vit seule avec sa grand-mère, leur situation est très modeste et la fille porte en elle une colère, une frustration, un chagrin que l’on découvrira au fil du roman. Pour gagner de l’argent mais aussi pour leur donner une meilleure vie, elle recueille des chats errants et les vend à des personnes aisées. Minet est de ceux-là et un lien spécial va se créer entre l’humaine et le félin, un lien qui respectera leur liberté à tous les deux.

C’est un joli petit roman qui parle d’amitié, d’interdépendance, de chagrin et de réparation, une histoire qui fera grandir Minyeong en amitié et en ouverture aux autres.

BU Hui-ryeong, Féline, traduit du coréen par Lim Yeong-hee et Françoise Nagel, Picquier poche, 2016 (Editions Philippe Picquier, 2009)

Challenge Littérature coréenne chez Céline (Mon Journal livresque)

Un Picquier par mois en 2023 (c’était mon Picquier de juin)

Après ce billet, ce sera la pause de l’été, bienvenue. Bonnes vacances !