Ringo Starr, l’iconique batteur des Beatles, se sent toujours jeune malgré ses 83 ans. Dans une récente interview, Starr révèle qu’il se sent toujours comme s’il avait 27 ans. Bien qu’il soit en avance sur son âge, Starr continue de faire des tournées et de faire de la musique, tout en célébrant son anniversaire avec un événement annuel appelé “Peace & Love”.
En 1963, alors que Ringo avait 23 ans et qu’il jouait encore de la batterie avec les Beatles, lui et ses camarades ont fait la première partie d’une jeune chanteuse nommée Helen Shapiro. Entre les concerts, il engage la conversation avec le groupe de la chanteuse :
Je parlais au groupe et j’ai dit : “Eh bien, quel âge avez-vous ? Et le gars m’a répondu : ‘J’ai 40 ans’. ’40 ?! Et vous le faites encore ?”, j’étais loin de m’en douter ! C’est loin d’être le cas. Mais cela m’a toujours marqué”.
Bien qu’il ait 83 ans vendredi, Ringo dit qu’il se sent presque comme à l’époque, et son travail le reflète : avec son groupe All-Starr, il continue de faire des tournées, et il a également sorti un flot régulier de maxis.
“Rien ne me fait me sentir vieux. Dans ma tête, j’ai 27 ans”, dit-il. “La sagesse est un mot lourd. [Vieillir], c’est ce qui arrive, et vous essayez de vous tenir occupé”.
Et Ringo sera très occupé cette semaine, puisqu’il célébrera son anniversaire avec son événement annuel Peace & Love, au cours duquel Starr encourage tous ses fans à envoyer une vague de paix et d’amour à travers le monde à midi, que ce soit en lançant son signe de paix emblématique, en postant #peaceandlove sur les médias sociaux, ou tout simplement en y pensant.
Ringo et sa femme Barbara seront à Los Angeles pour le grand moment, aux côtés d’amis célèbres comme Joe Walsh, Sheila E, Richard Marx, Mike Campbell, Diane Warren, Roy Orbison Jr. et Edgar Winter, mais il y aura aussi des célébrations dans des villes comme Tokyo, Sydney, New York et Liverpool. La NASA contribuera également à la diffusion du message en envoyant un message préenregistré de Starr dans l’univers.
L’événement remonte à 2008, lorsqu’on a demandé à Starr, lors d’une interview, ce qu’il souhaitait que ses fans lui offrent pour son anniversaire.
Sans réfléchir, j’ai répondu : “J’aimerais qu’ils disent tous “Peace and love” à midi le jour de mon anniversaire, le 7/7, septième jour du septième mois”, raconte-t-il. “C’est ainsi que tout a commencé. Nous le faisons depuis tant d’années. Aujourd’hui, je l’ai un peu intensifié parce que je dis : “Vous pouvez dire paix et amour ou vous pouvez simplement penser paix et amour”. De toute façon, vous gagnez”.
L’affinité pour le “peace and love” remonte aux années 1960, dit-il, et il plaisante aujourd’hui en disant qu’il est “plus connu pour cela et pour les jumping jacks que pour sa musique” (il fait souvent des jumping jacks lorsqu’il se produit sur scène). Pour Starr, avoir une vision positive de la vie n’a jamais été une chose pour laquelle il a dû travailler dur.
“Je ne me suis jamais senti vraiment déprimé”, dit-il. “Je veux dire que j’ai des moments difficiles, bien sûr. Mais mon moral est bon. C’est tout ce que je peux dire, vraiment”.
Lire The Beatles - "One" : un point sur les chartsLorsqu’on lui demande si le fait d’entendre John Lennon chanter à nouveau après sa mort en 1980 a été émouvant, Starr répond par l’affirmative et commence à se remémorer la série Anthology, une série d’albums de compilation des Beatles publiés dans les années 1990 qui comprenaient des chansons posthumes de John, “Free as a Bird” et “Real Love”, enregistrées de la même manière.
“Nous avons fait cela dans les années 90, George, Paul et moi, avec l’aide de Jeff Lynne, qui a pris la voix de John sur une cassette”, dit-il. “Je ne sais pas comment il s’y est pris. Jeff est très… [il] compose. Il avait ce travail et il produisait. Lorsque nous avons fait ces deux morceaux, puis nous sommes arrivés au troisième, nous avons estimé que nous en avions fait assez et nous avons travaillé dessus pendant dix minutes.
“Il y a une interview de nous quatre : Paul allait écrire des chansons, George allait avoir un garage et moi un coiffeur. Nous pensions que c’était ce que nous allions faire, et que cela durerait trois ou quatre ans, mais cela a duré huit ans”, dit-il, ajoutant, dans ce qui pourrait être l’euphémisme du siècle, “et nous avons fait beaucoup de bons morceaux”.
Bien que Ringo dise qu’il n’a pas de collaborations spécifiques en tête quant aux personnes avec lesquelles il aimerait travailler par la suite, il est ouvert aux idées.
“Je peux être surpris”, dit-il. “Je veux dire que je suis sur les disques de beaucoup de gens. J’aime le faire pour mes amis. Mais parfois, les gens prennent des risques. Maintenant, je vais être inondé ! Non, je ne le fais que pour mes amis [rires]. Je joue de la batterie, on la met sur la piste et on la renvoie. C’est ce que nous avons fait pour Dolly’s. Utilisez-moi ou perdez-moi !”
Il ajoute qu’il est un fan de la station de radio 88.5, basée à Los Angeles, sur laquelle il compte pour lui faire découvrir de nouveaux artistes.
“Je ne citerai personne parce que j’aime les écouter, mais il y a plusieurs grands groupes et chanteuses”, dit-il à propos des nouveaux artistes. “Je veux dire, la plus grande star du monde, Taylor. Nous la rencontrions lorsqu’elle avait 5 ans, aux Grammys, avec sa mère. Et le rythme continue”.
Il poursuit : “C’est ce qui est formidable. Nous avons la chance, comme les Beatles, que chaque génération nous écoute. Les gens se demandent ce que cela signifie pour eux. Nous vendons toujours des disques, vous pouvez le croire ? Et nous continuons à les remasteriser, à les classer dans des ordres différents et à sortir des extraits. La vie est belle.
En attendant, il se concentre sur son anniversaire :
“À Liverpool, il faut prendre une part du gâteau. J’en prends une bouchée, mais c’est parce que je suis obligé de le faire. C’est la tradition”, explique-t-il. “J’essaie de me passer totalement de sucre, mais c’est impossible.
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