Alice Cooper raconte comment il a souvent dû jouer les arbitres lors des disputes entre John Lennon et Harry Nilsson pendant la période tumultueuse du “Lost Weekend” de Lennon. Cooper, qui faisait partie du club des Hollywood Vampires avec Lennon et Nilsson, décrit comment les deux musiciens se disputaient constamment sur une variété de sujets.
John Lennon et Harry Nilsson étaient de bons amis qui se saoulaient souvent l’un l’autre, en particulier pendant la période du “Lost Weekend” de Lennon. L’une des personnes avec lesquelles les deux musiciens passaient également du temps était Alice Cooper. Cooper se souvient d’avoir passé du temps avec les deux musiciens et d’avoir dû jouer les arbitres entre eux, car ils aimaient se battre l’un contre l’autre.
Alice Cooper mettait fin aux bagarres entre John Lennon et Harry Nilsson.
Pendant le “Lost Weekend” de Lennon au début des années 1970, l’ancien Beatle a eu quelques débordements publics avec Nilsson. Les deux hommes s’enivraient et provoquaient des scènes. Par exemple, dans une boîte de nuit de Las Vegas, Lennon s’est fait éjecter pour avoir demandé au chanteur Frankie Valli de faire un acte obscène sur scène.
Lennon et Nilsson traînaient souvent avec les Hollywood Vampires, un club où plusieurs stars sortaient à Hollywood après les heures de travail. L’une des personnes qui s’y rendait souvent était Alice Cooper, qui se souvient avoir dû “arbitrer” John Lennon et Harry Nilsson lorsque leurs disputes étaient sur le point de dégénérer.
“Le premier Hollywood Vampires était un club de beuverie, une sorte de dernier à rester debout”, a expliqué Cooper à NME. “Vous alliez au Rainbow Bar & Grill à Hollywood tous les soirs et il y avait moi, Mickey Dolenz des Monkees, Bernie Taupin [coauteur d’Elton John], Keith Moon et Harry Nilsson. Si John Lennon était en ville, il traînait toujours avec Harry, alors il venait aussi. Tout devenait une dispute : si John disait blanc, Harry disait noir ; si John disait républicain, Harry disait démocrate. J’étais le type au milieu, essayant d’arbitrer ces arguments ridicules qu’ils avaient”.
Lire Paul McCartney : il a la faveur des postiers américainsLennon essayait d’amener Cooper à parler de politique, mais ce n’était pas son domaine. Le chanteur d'”Imagine” était passionné par ses convictions politiques, et il n’est donc pas surprenant que ses discussions soient houleuses.
Lennon était un fan de la musique de Cooper, même si elle s’éloignait de la politique
John Lennon n’avait pas peur de partager des opinions brutales et honnêtes sur d’autres artistes, mais il avait une haute opinion du travail d’Alice Cooper. Dans une interview accordée au magazine Kerrang, Cooper a déclaré que la chanson préférée de Lennon était “Elected”, tirée de son album School’s Out (1972).
La chanson préférée de John Lennon était “Elected”, dont il avait l’habitude de parler, ce qui nous a donné une certaine crédibilité”, a déclaré Cooper. “Je pense que la musique a été éclipsée par la théâtralité, mais cela ne nous a pas empêchés d’essayer d’écrire de bonnes chansons.
Lennon préférait généralement la musique qui faisait une déclaration, mais Cooper a déclaré qu’il essayait de se tenir à l’écart de la politique. Il participe à des actions humanitaires, mais il ne considère pas cela comme de la politique.
“Je n’aime pas mélanger la politique et le rock’n’roll”, a-t-il déclaré au Guardian. “Je ne considère pas Bono, Sting et Bruce Springsteen comme des hommes politiques. Je les considère comme des humanitaires. Je contribuerai à tout ce qui est humanitaire. Aider les gens qui ne peuvent pas s’aider eux-mêmes. Mais lorsque des musiciens disent aux gens pour qui voter, je pense qu’il s’agit d’un abus de pouvoir. Vous dites à vos fans de ne pas penser par eux-mêmes, mais de penser comme vous. Le rock’n’roll, c’est la liberté – et ce n’est pas la liberté”.