Le producteur des Beatles, George Martin, a exprimé son opinion sur une éventuelle réunion du groupe, affirmant que cela serait une “terrible erreur”. Il a exprimé le sentiment qu’une telle réunion détruirait les souvenirs et les illusions des fans. Selon lui, les Beatles étaient un groupe du passé et une réunion ne ramènerait pas le groupe original.
Le producteur George Martin a travaillé avec les Beatles pendant des années, les voyant à leurs plus hauts et à leurs plus bas niveaux. Martin savait que les fans souhaitaient que le groupe se réunisse, et il aurait bénéficié d’un nouvel album des Beatles. Pourtant, il ne pensait pas que c’était une bonne idée. Il ne pensait même pas que le groupe réuni pouvait être considéré comme les Beatles. Martin a expliqué pourquoi il ne pensait pas que le groupe devrait faire plus de musique.
George Martin ne pensait pas que les Beatles auraient dû se reformer
Peu après la séparation des Beatles, les fans ont commencé à réclamer une réunion. Le groupe avait laissé la porte ouverte à cette possibilité, notant dans des interviews qu’il pensait se reformer. Bien entendu, si les membres individuels ont collaboré au fil des ans, les quatre Beatles n’ont jamais rejoué ensemble. Martin pense que c’est mieux ainsi.
“Je pense que ce serait une terrible erreur pour eux d’entrer en studio ensemble”, a-t-il déclaré à Rolling Stone en 1976. “Je n’aimerais pas que cela se produise. Ce qui s’est passé était génial à l’époque, mais chaque fois que vous essayez de récupérer quelque chose qui existait avant, vous marchez sur un terrain dangereux, comme lorsque vous retournez dans un endroit que vous aimiez enfant et que vous découvrez qu’il a été reconstruit. Cela détruit vos illusions”.
Martin pensait que les Beatles étaient un groupe du passé. Une réunion ne les ramènerait pas ; ce serait un tout autre groupe.
“Les Beatles ont existé il y a des années ; ils n’existent plus aujourd’hui”, a-t-il déclaré. “Et si les quatre hommes revenaient ensemble, ce ne serait pas les Beatles.
George Martin avait raison au sujet de la réunion des Beatles
Martin avait raison. Alors que les fans auraient accueilli avec joie une réunion des Beatles, celle-ci aurait menacé les relations fragiles qu’ils avaient construites au milieu des années 1970. Paul McCartney a dit un jour qu’il ne pouvait s’entendre avec John Lennon que s’ils ne parlaient pas affaires. Travailler sur un album ou discuter de la logistique d’un concert aurait pu déboucher sur une lutte acharnée.
Lire [Livres] L'Histoire subjective du Rock à travers 50 ans de vinylesEn outre, chaque ancien Beatle travaillait à l’établissement d’une carrière solo. En ne réintégrant pas le groupe, ils se sont développés en tant qu’artistes solo. Lorsque les Beatles se sont séparés, les membres du groupe s’étaient sentis frustrés de travailler ensemble. Retourner dans cet environnement moins de dix ans après leur séparation n’aurait pas été satisfaisant.
George Harrison et John Lennon étaient d’accord
John Lennon et George Harrison ont tous deux déclaré qu’ils s’attendaient à ce que les Beatles se réunissent peu de temps après leur séparation. Au bout d’un certain temps, cependant, ils ont rejeté l’idée. Harrison a déclaré qu’il n’envisagerait de se réunir avec ses anciens compagnons que s’il n’avait plus d’argent.
“Tout le monde profite de son statut d’individu”, a-t-il déclaré, selon Ultimate Classic Rock. “Nous avons été enfermés pendant 10 ans. C’est donc un fantasme de voir les Beatles se réunir à nouveau. Si nous le faisons à nouveau, ce sera probablement parce que nous serons fauchés et que nous aurons besoin d’argent.”
Lennon est d’accord. Il ne voulait pas avoir à revivre les années 1960 pour le bien des fans des Beatles.
“Devons-nous nous faire crucifier à nouveau ? Devons-nous refaire la marche sur l’eau parce que tout un tas d’idiots ne l’ont pas vu la première fois, ou ne l’ont pas cru quand ils l’ont vu ?” a-t-il déclaré à Playboy. Vous savez, c’est ce qu’ils demandent : “Descendez de la croix”. Je n’ai pas encore compris la première partie. Pouvez-vous le refaire ? Pas question. On ne peut jamais rentrer chez soi. Cela n’existe pas.”