Quatrième de Couverture
Hestiapolis est tombée. Nous n’avons pas été assez forts, nous n’avons pas su contrecarrer les plans de Néocles. Aujourd’hui, les Homérides sont dispersés à travers le monde, mais une partie s’est réfugiée dans la rotonde archontide à Athènes, pour tenter de comprendre et se reconstruire.
Car si les murs de la cité gardienne étaient censés nous protéger, peut-être voilaient-ils également la vérité. Ces éléments clefs qui nous font défaut pour démêler les projets de nos ennemis, leur identité, et surtout pour enfin anticiper leur prochain mouvement et contre-attaquer.
Néocles, Moira… aucune de leurs intentions ne sont claires et je ne sais plus à qui me fier. Mon frère, devenu aveugle, lutte contre ses propres cauchemars qui lui soufflent l’existence d’une nouvelle menace. Seul Angus demeure mon ancre, mais lui comme moi restons perdus dans une machination qui nous dépasse mais dont le gain semble être l’héritage d’Homère : le pouvoir des dieux que nous gardions depuis des siècles.
Mon avis
Le chaos se rapproche plus que jamais : Louise a vu son foyer tomber, de nouveaux jamais ne jamais se relever mais elle doit continuer à avancer. Les apparences sont trompeuses, les dangers nombreux et le dénouement tout proche.
La marque de Cronos offre à travers un dernier tome rythmé révélations, affrontements, remises en question et dénouement final. Une fois encore, les codes du genre sont respectés et l’enchaînement des événements s’articule plutôt bien autour de l’intrigue. On retrouve encore de grosses ficelles du genre, comme les retournements de situation qui manquent parfois de finesse mais, dans l’ensemble, ça fonctionne.
Le gros point fort de cette trilogie est la personnalisation de la mythologie : l’histoire des homérides est une idée originale et assez bien menée pour une toute première trilogie. On sent la passion d’Alison Germain et le travail de construction qu’il y a eu derrière son intrigue. Sans trop en révéler, j’ai bien aimé certains des rouages mis en place pour l’histoire des homérides, les tenants et aboutissants ainsi que la grande question du libre-arbitre qui est finalement centrale depuis le premier tome.
Pour une première saga, Alison Germain a su s’en sortir grâce à une idée originale, un style fluide et un rythme bien mené. Les maladresses et les clichés se font rapidement oublier grâce à l’intrigue et la lecture est agréable. Le talent est là et l’expérience mènera sans aucun doute à de prochains ouvrages de qualité. Une bonne découverte.
Chroniques homérides, Tome 2 : L'ultime oracle
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