La maison des égarées est un nouveau film d’animation japonais qui est sorti le 28 juin sur les écrans français de cinéma. Il est distribué par Les Films du préau. Sélectionné au Festival d’Annecy 2022, il a reçu le Prix des collégiens au Festival Ciné Junior 2023.
C’est quoi l’histoire ?
Se retrouver et renouer le contact avec le monde et ceux qui l’habitent. Deux jeunes filles se retrouvent séparées de leur famille à la suite d’un cataclysme. Elles qui ne se connaissaient pas, se retrouvent perdues et sans toit. Elles rencontrent une vieille dame qui offre de les recueillir dans sa maison à l’écart du village. Cette opportunité de repartir à zéro est d’un grand soulagement, jusqu’au jour où d’étranges phénomènes commencent à apparaître…
L’équipe
Shinya Kawatsura le réalisateur de se film est tour à tour directeur d’animation, réalisateur, scénariste et storyboarder. Il est notamment reconnu grâce à des anime à succès tels que Sagrada Reset (2017) ou encore Non Non Biyori (2013-2021). Malgré un CV de bonne facture, le résultat n’est pas flamboyant. Roman de Sachiko Kashiwaba, l’adaptation de ce dernier en film d’animation s’inscrit dans le « Continuing Support Project 2011+10 » en un hommage aux victimes du tremblement de terre du Tōhoku. On a déjà voir au cinéma en France l’une des adaptations de ses romans avec Wonderland, le royaume sans pluie sortie en 2019 et réalisé par Keiichi Hara. L’un de ses romans à aussi inspiré Le voyage de Chihiro par Hayao Miyazaki.
Reiko Yoshida la créatrice de Tokyo Mew Mew a déjà travailler avec le réalisateur sur les différentes séries Non Non Biyori. Mais on la retrouve sur de très nombreux projets comme les Digimon, Violet Evergarden ou encore le film A Silent Voice.
Un hommage subtil
Malgré de très bon atouts et une volonté manifeste de créer une histoire de résilience aussi noble que profonde, le film peine sur bien d’autres niveaux. Si les passages relatant les contes sont très beaux et originaux, le reste est un ton de dessous. L’animation est jolie mais sans éclat et elle souffre beaucoup de la comparaison avec Suzume sorti il y a peu de temps et traitant du même sujet. La scène du combat final en rappelant une autre, bien plus époustouflante.
Le point fort est sans doute la qualité de ses décors. Les paysages japonais sont magnifiquement reproduits. L’histoire en elle-même est plutôt mignonne et l’apparition des yokai amusantes. Les enfants y trouveront leur compte, peut-être même auront-ils l’oreille tendue quand leur maison aura des bruits étranges…
La maison des égarées est un film que l’on ne gardera malheureusement pas en mémoire, la faute à une réalisation molle et convenue, sans oublier son scénario sans envergure. Il souffre beaucoup de la comparaison avec Suzume sorti un peu plus tôt dans l’année.
Public : Tout public – dès 10 ans
Séance presse
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