• le financement de 80 institutions de microfinance, coopératives agricoles, entreprises sociales… oeuvrant en faveur de l’accès aux biens et services essentiels
• de reloger 1440 nouvelles personnes
• d’alimenter 8 381 foyers supplémentaires en électricité renouvelable (soit l’équivalent d’une ville comme Cognac)
• de soutenir 91 nouveaux agriculteurs et permettre d’exploiter 1 559 hectares de plus en agriculture biologique (soit l’équivalent de 2 227 terrains de football).
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- Pour les produits bancaires, la croissance plus faible de cette année (+ 190 M€ en 2022 contre + 440 M€ en 2021) s’explique par la baisse de 13 produits de type livrets (entre -5% et -28% de l’encours selon les acteurs). Cependant, au global, l’épargne solidaire via les banques et les mutuelles d’assurance progresse de 5,5 %, soit un encours total légèrement supérieur à 10 milliards d’euros. Les livrets d’épargne solidaire continuent à croître, avec + 7,4 % en 2022 et atteignent 2,9 milliards d'euros. Et ce notamment grâce à certains acteurs qui ont surperformé en 2022 : La Nef, le Crédit Coopératif et le Crédit Mutuel/CIC ont collecté près de 250M€ à eux seuls. Les collecteurs d’épargne bancaire ont donc connu une année en demi-teinte où certains ont réussi à collecter de façon significative, tandis que d’autres ont perdu des clients ;
- Du côté des Organismes de placement collectifs (ou OPC), la dynamique est là-aussi bonne pour le solidaire, bien que le marché traditionnel soit baissier en 2022. La labellisation de nouveaux produits solidaires et les souscriptions des épargnants dynamisent ce canal. La croissance est principalement apportée par certains produits tels que Novaxia R1 ou dans une moindre mesure certains produits de Mirova, Amundi et BNP Paribas AM qui ont connu une augmentation de leurs encours. En revanche, la grande majorité des produits labellisés Finansol ont connu un effet de marché négatif (-400 M€). Ce sont donc surtout les souscriptions nettes2 des épargnants solidaires qui dynamisent la croissance des actifs sous gestion des fonds (estimé à + 730 M€). À noter enfin, les investissements solidaires des fonds sont aussi particulièrement hauts cette année : +29%.
- Coté épargne salariale solidaire, les montants des souscriptions sont supérieurs à la baisse du marché. L’épargne salariale solidaire est toujours sur une dynamique soutenue et constitue la plus grosse contribution aux encours de l’épargne solidaire : elle atteint 15,3 Mds€ en 2022 (+8,5%, soit 1,2 Md€). Cette croissance s’observe par ailleurs dans un contexte où l’épargne salariale française est en baisse : la part de l’épargne salariale solidaire s’est donc mécaniquement accrue dans l’épargne salariale au total, passant de 8,4% en 2021 à 9,4% en 2022. Par ailleurs, même si les marchés ont été baissiers en 2022, cela n’a pas empêché de nombreuses entreprises à s’équiper : elles étaient 360 000 en 2021, elles sont désormais 378 200 en 2022 (+5%), notamment grâce aux lois PACTE et ASAP. De plus, les cas de déblocages exceptionnels des capitaux mis en place par la loi sur les mesures d’urgence pour le pouvoir d’achat en 2022 n’ont été utilisés qu’à la marge : 300 000 porteurs l’ont utilisé pour un montant de 1,3 Md€. La tendance est donc à la souscription, bien que l’état du marché pourrait laisser croire le contraire.
- En 2022, les acteurs de la finance solidaire ont investi 841,53 M€, soit +22% par rapport à 2021. Près de 1 600 projets à impact social ou environnemental sont ainsi soutenus. Cette poussée est tirée par les fonds solidaires, banques, assurances, crédits municipaux et financeurs solidaires (+27 %). Les financements de projets environnementaux en ont bien profité (+114 %, soit + 125,4 M€), tandis que la solidarité internationale pâtit à nouveau d’une certaine désaffection (-13 %). Les financements de projets à utilité sociale (accès au logement très social, à l’emploi, aux transports, etc.) sont également en croissance (+ 123,6 M€, soit +4 %).