Dans Le Figaro, le président de la République signe une tribune contre la Russie et appuie ainsi son argumentation :
"si le traité de Lisbonne en cours de ratification était déjà en application, l'Union européenne aurait été dotée des institutions dont elle a besoin pour faire face à une crise internationale : un président stable du Conseil européen agissant en concertation étroite avec les chefs d'État et de gouvernement de l'Union les plus concernés ; un haut représentant doté d'un véritable service diplomatique européen et de moyens financiers considérables pour assurer, en liaison avec les États membres, la mise en œuvre des décisions prises."
Pas un mot sur la Commission européenne, véritable cheville ouvrière des institutions européennes. Mais tout est bon pour justifier la Constitution : si elle était en vigueur, on raserait gratis !