Dans son nouveau livre, ‘1964 : Eyes of the Storm’, Paul McCartney dévoile ses premières impressions sur l’Amérique. La présence d’officiers de police armés a été un choc pour lui, mais son premier voyage aux États-Unis reste un souvenir précieux.
Paul McCartney a récemment publié un nouveau livre intitulé 1964 : Eyes of the Storm, un recueil de photographies qu’il a prises pour immortaliser le premier voyage des Beatles en Amérique. Il existe de nombreuses similitudes entre le Royaume-Uni et les États-Unis, comme la langue et la mode. Cependant, il y a une différence importante entre les États-Unis et Paul McCartney qui l’a choqué.
Paul McCartney a déclaré qu’il était “stupéfiant” de voir des policiers armés en Amérique.
Les Beatles ont visité l’Amérique pour la première fois en 1964, après avoir atteint le sommet des hit-parades américains avec “I Want to Hold Your Hand”. Leur visite a marqué l’avènement de la Beatlemania aux États-Unis et de la British Invasion, qui a vu les groupes de rock britanniques gagner en popularité aux États-Unis.
Si l’adaptation à la culture américaine n’a pas été trop difficile pour les Beatles, certains aspects de l’Amérique les ont surpris. Lors d’une interview accordée à BBC One, Paul McCartney a montré une photo qu’il avait prise aux États-Unis et qui montrait un policier à côté de lui sur une moto. La photo met l’accent sur l’arme qu’il porte dans son étui, ce à quoi l’auteur-compositeur-interprète n’était pas habitué.
“Nous sommes des Anglais et nous ne sommes jamais allés en Amérique”, explique McCartney. “J’ai mon appareil photo. Je prends des photos comme un touriste. Nous sommes dans la voiture et une escorte de motards s’arrête juste à côté de la fenêtre. Il a son arme dans un étui. Et il est sur une moto super cool. Pour moi, c’était à couper le souffle. Il fallait donc que je prenne cette photo”.
Lire Paul McCartney : Une collaboration avec Lady Gaga en approcheLa culture des armes est très différente au Royaume-Uni et aux États-Unis. Il n’est pas rare de voir un officier armé au Royaume-Uni, mais c’est beaucoup plus rare qu’aux États-Unis. Cela dépend parfois de la région : en Irlande du Nord, les forces de l’ordre sont toutes armées, alors qu’en Angleterre, seuls quelques officiers formés portent des armes.
McCartney ne garde que de bons souvenirs de sa première visite aux États-Unis.
Si la présence d’un officier armé a été un choc culturel, Paul McCartney ne garde que de bons souvenirs de sa première visite aux États-Unis. Les “fab four” étaient très enthousiastes à l’idée de visiter le pays, car nombre de leurs influences musicales, telles que Chuck Berry, Little Richard et Elvis Presley, venaient des États-Unis.
“C’était génial parce que nous étions des enfants de Liverpool. Quand je regarde ces photos, je me dis qu’on avait une vingtaine d’années quand elles ont été prises”, a expliqué McCartney. “C’était tellement excitant d’aller dans des endroits comme New York, d’où venait toute la musique que nous aimions. Voir tous les gens dans les rues, criant et nous faisant signe. C’était ce que nous espérions. C’est ce pour quoi nous travaillions. Nous voulions la gloire.