Hier soir tu es allée te coucher avec cette pensée qui semblait te colleter haute sur ton oreiller. Tu ne savais trop que faire de cette information, ni vraiment ce que tu ressentais, s'il fallait se réjouir ou peut-être s'inquiéter. La nuit emporterait dans sa douce chaleur la dernière trace de tes 6 ans.
Ce matin, à la fraîcheur du premier jour, tu bondiras sur le matelas du nouveau monde en ouvrant la porte de tes sept ans.