Le procès, aux assises de Melun, à la mi-août, fait grand bruit et s’achève par la condamnation aux travaux forcés à perpétuité de cette femme érudite, mariée à un négociant failli et mère de deux enfants. Plusieurs journalistes prédisent que le crime commis par cette inculpée énigmatique, défendue par le célèbre avocat Charles Lachaud, deviendra l’une des « causes célèbres » du siècle. Mais, contre toute attente, aux lendemains du verdict, cet évènement judiciaire exceptionnel n’occupe plus que de minces filets dans la presse locale et départementale.
Pour quelles raisons cette affaire, suivie par les plus grands tribunaliers[1] français et étrangers, n’a-t-elle pas pris place dans la mémoire collective ? Pourquo...