Pour éclaircir le mystère de sa naissance et tenter de retrouver sa mère, Belle accepte de travailler comme couturière au château de la Bête, le Prince Cyril, qui lui a sauvé la vie. Mais sa curiosité la pousse à ouvrir une porte interdite, derrière laquelle elle découvre le secret du Prince… De son côté, la Médium, cette cruelle sorcière, essaie de retrouver la trace de son ennemi juré : la Bête !
Mon avis :
Cette suite est dans la lignée du premier tome. Nous retrouvons Belle aux prises avec un étrange oiseau qui parle et qui lui somme de quitter le château. Belle est fortement malmenée et pour lui faire comprendre qu’elle n’a pas sa place ici, tous les moyens sont bons. Malgré son manque de confiance en elle, notre héroïne ne se laisse pas marcher sur les pieds et décide de tenir bon.
Cette suite a été plaisante à lire même si j’ai trouvé l’aspect romance assez tiré par les cheveux. Notamment du côté des sentiments de Belle qui évolue on ne sait ni trop comment ni trop pourquoi. La bête reste un personnage bien mystérieux même si on en apprend plus sur lui et la malédiction qui le frappe ainsi que les gens vivant avec lui dans son château.
Si du côté du conte cela ne varie pas trop de ce que l’on connait, j’ai bien aimé l’aspect avec celle à l’origine de tout, la sorcière médium, et qui pourrait avoir un lien avec Belle et sa mère disparue. D’ailleurs, c’est le point qui, à mon sens, est le plus intéressant. À voir avec la suite.
Concernant les dessins, Kaori Yuki n’a pas trop évolué depuis quelques années et on retrouve toujours le même style de planches et de mise en scène. Pour ma part, ça me plaît assez.
Dans l’ensemble, cette suite de Beauty and the Beast of Paradise Lost fut bien agréable à lire sans être transcendante. Un mélange entre le gothique et le conte fées. La mangaka ne renouvelle pas le genre, mais ça a le mérite de nous faire passer un bon moment si on n’est pas trop pointilleux.