Aux matins d’eau morte
châssis d’abîme aux labours des mois et des amours
sous les paupières du demi-sommeil
j’entends ton souffle pénétrer la lumière
Le printemps rose et suant
monte des forêts
L’été chauffé à blanc
Octobre dans son sang
et ses écorces vermoulues
L’hiver avec le rythme sourd de l’espace
Mesures du temps et toi dans l’ardente substance
Tout un voyage est resté en nous
et notre rêve dérive
vers le reste du monde
Marie Uguay
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